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Dans le ventre des mères - Marin LEDUN

Par Wakinasimba

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Ombres noires, 26 septembre 2012, 462 pages

Résumé de l'éditeur :

"Le virus nous ronge de l'intérieur. Il nous maintient debout pour servir ses propres desseins de parasite mais, tôt ou tard, nos corps lâcheront. Je sais que ce jour est proche... En attendant mon heure, ils m'ont reconvertie en soldat."

Janvier 2008. Une explosion anéantit un village ardéchois. Dans un décor apocalyptique, les sauveteurs exhument un charnier. Les cadavres, véritables cobayes humains, ont subi des mutations génétiques. Une femme apparaît dans les décombres: Laure Dahan, 29 ans. Ses jours sont comptés. Son obsession: sa fille qu'elle n'a jamais connue. Elle doit la mettre à l'abri avant qu'il ne soit trop tard. Pour cela, elle est prête à tout et n'hésite pas à semer la désolation sur son passage. Les meurtres se succèdent, mystérieusement reliés, au fil de l'enquête du commandant Vincent Auger.

De Grenoble à Berlin, de Zagreb à la Sicile, une course-poursuite s'engage entre Laure et Vincent. Quel rapport entre elle et les cobayes humains ? Dans un monde où s'effritent les frontières entre le bien et le mal, Vincent Auger devra choisir son camp.

Mon avis :

De l'auteur, j'avais beaucoup aimé le très noir "Les visages écrasés".

Présent au Quais du polar, je demandais donc une dédicace, et repartais avec un conseil : lire celui-ci avant "Marketing viral". Donc, acte.

Moins noir psychologiquement que les visages écrasés, ce roman est en revanche truffé de cadavres, au choix : morts assassinés car il faut faire le ménage, ou disloqués à cause d'un virus. Mais rassurez-vous, rien de Beurk dans les descriptions (on a lu pire).

C'est un roman français qui respecte les codes du genre (bon, ce n'est pas le héros qui est dépressif mais sa femme ; mais la course poursuite se déroule bien en fin de volume).

Un petit plus : la fille après qui court Vincent a la capacité de se régénérée plus vite que la moyenne, mais c'est aussi une bombe à retardement, dûe au virus que son gentil papa lui a injecté.

Virus qui est en cours d'expérimentation pour produire des sur-hommes dociles.

Cette fois-ci, le côté SF ne m'a pas genée car il n'est présent qu'en filigrane.

En revanche, l'aspect qui contrôle qui pour prendre le pouvoir m'a laissé sur le chemin. Je ne l'ai pas trouvé essentiel, même si cette partie ajoute des rebondissements. Et puis le père de Laure est censé être un gourou, mais cette partie-ci n'est pas bien développée.

Je vais donc dans les prochains jours suivre les conseils de l'auteur et me pencher sur son marketing viral.

L'image que je retiendrai :

Celle du virus que personne ne connait et qui déforme littéralement le corps humain.


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