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Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

Par Cannes En Live !
Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

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Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

La Vénus à la fourrure (2013)
La Vénus à la fourrure
Compétition

Un film de : Roman Polanski
Date de sortie :

Casting : Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric

Durée : 1h36
Genre : Comédie
Scenario : Roman Polanski
Musique : Alexandre Desplat
Budget :
Pays : France

Synopsis : Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas (Mathieu Amalric) se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda (Emmanuelle Seigner) surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

Moyenne
Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

Olivier
Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

Nicolas
Critique : « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski

Jérôme



Après "Carnage", le réalisateur palmé d'or pour "le Pianiste" continue son exploration du genre du huis-clos et nous livre une œuvre absolument jubilatoire ! Dans un théâtre, une audition nocturne entre un homme et une femme tourne au jeu de séduction sado-masochiste. Plaisir des mots, plaisir des yeux, jeux de dupes et mises en abîmes... Le scénario, les dialogues, et la mise en scène de Roman Polanski sont inspirés et d'une redoutable efficacité. La vanité et l'orgueil des Hommes transcendés par le pouvoir de séduction et la force des Femmes ! Quel duo d'acteurs : Matthieu Amalric est juste parfait et Emmanuelle Seigner est déifiée par la caméra de Roman Polanski, son mari. Avec cet exercice de style très théâtral, et présenté le dernier jour du festival après un enchaînement de films d'un excellent niveau, cette fois nous pouvons affirmer que "Vous n'avez encore rien vu" ;-) Malgré l'extrême fatigue, nous ne sommes pas levés pour rien et la projection de presse s'est achevée sous un tonnerre d'applaudissements.

Jérôme

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