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Une mère extra-ordinaire

Publié le 26 mai 2013 par Goure

Une mère extra-ordinaire

Lemonde.fr présente une mère extra-ordinaire :
Mère 12 fois en 2013, ce n'est pas commun ! Marielle Blanchier ,
douze fois maman (10 garçons , 2 filles) , une vraie aventure !
Lisez ce long article passionnant.cliquez
Si vous voulez en savoir plus, voici les coordonnées du livre :
Ce livre, Et ils eurent beaucoup d’enfants ..., est paru le 15 mai (éditions Les Arènes, 213 pages, 18,50 euros).
En voici quelques morceaux choisis:

Les cadeaux de fête des mères:
« Voilà donc maintenant une bonne quinzaine d’années que je récolte ma petite moisson de cadeaux et de poèmes. Au fil du temps, les toilettes du rez-de-chaussée de la maison se sont transformées en musée de la fête des mères. Elles ont l’avantage d’être fermées, ces œuvres d’art ne frisant pas forcément le sublime. Evidemment, nous ne pouvons pas tout garder, ce serait trop encombrant. Certains cadeaux peuvent disparaître comme par magie une fois le temps minimal d’exposition écoulé, celui au-delà duquel les enfants ont oublié...

Beaucoup de choses cassent, aussi, dans le mouvement perpétuel de la maison. En gros, résiste au temps ce qui s’accroche. Ce qui se pose, et ne se brise pas immédiatement, effectue un circuit immuable dans la maison : une petite table dans le salon, puis le plan de travail de la cuisine, entre l’évier et le réfrigérateur. Tout près de la poubelle... Au bout d’un moment, si l’enfant n’a pas repris son œuvre pour la remettre sur la table d’exposition, je sais que je peux la laisser glisser jusque dans la poubelle sans vexer personne. Sinon, c’est reparti pour un tour qui dure parfois un an ! »

L’accouchement:
« Les enfants viennent à la clinique dès qu’ils peuvent, le soir ou le lendemain, c’est important qu’ils me voient en bonne santé. Mais ce n’est pas un endroit fait pour eux. (...) Ils doivent rester dans la chambre, parler doucement, se tenir bien, ne pas manger le yaourt de maman, ne pas coller partout les Carambar que j’ai apportés pour qu’ils n’engloutissent pas mon plateau-repas. A la naissance de Charles, Pierre-Eloi a pénétré dans la chambre en demandant « Où sont les Carambar ? ». Je lui ai suggéré en souriant de s’intéresser une seconde au bébé dans le berceau avant de chercher les bonbons. »

Donner la vie:
« Une famille si nombreuse représente à la fois une immense joie et un renoncement. A notre époque, en Europe, c’est faire un choix décalé. Se mettre un peu en marge de la société. Je le vis comme un chemin de liberté. Nous renonçons aux week-ends en amoureux. Compliqué, trop d’enfants à caser. Et à tout une série d’autres choses qui, à bien réfléchir, ne nous font pas tant envie que cela. Alors que tous les jours, en regardant Espérance et Charles, je me dis que j’ai vraiment reçu des cadeaux précieux.

Douze enfants, je comprends que cela puisse faire peur. Mais ils ne sont pas seulement nos enfants, ils sont les enfants du monde, de la vie. (...) Mes premiers enfants, je les ai eus un peu pour moi, parce qu’il me fallait une famille. Mais à partir de Félix, notre huitième, le désir de donner la vie a remplacé le désir d’avoir des enfants, de « posséder ». C’est devenu davantage gratuit. Une sorte de don. »
Extrait du blog de Pascale Krémer - Le Monde

Bonne fête à toutes les mamans

Une mère extra-ordinaire


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