C’est la plus belle chanson de Gilbert Bécaud et en même temps la moins connue.
Les paroles sont simples et s’harmonisent parfaitement avec une mélodie également simple.
Le génie de Bécaud est d’avoir créé une atmosphère magique nostalgique. On image aisément l’enfant quittant les HLM tel un promeneur solitaire, puis laissant vagabonder ses rêveries le long de l’aéroport d’Orly
On imagine également l’enfant devenu adulte, qui rêve encore à ces moments simples où à Orly, il rêvait non pas à des cadeaux précieux, mais tout simplement au vol des avions vers des pays imaginaires.
Avec dimanche à Orly, Becaud est non seulement un poète, mais un poète qui fait ressurgir nos rêves d’enfants.
Belle nostalgie monsieur Bécaud et merci pour nous faire rêver.
Version de Bécaud 1963.
Une très belle version par Jean Pierre et Nathalie qui faut visionner sur youtube.
une autre version selon Odette Bouchard.
Paroles:
A l´escalier 6, bloc 21,
J´habite un très chouette appartement
Que mon père, si tout marche bien,
Aura payé en moins de vingt ans.
On a le confort au maximum,
Un ascenseur et un´ sall´ de bain.
On a la télé, le téléphone
Et la vue sur Paris, au lointain.
Le dimanche, ma mère fait du rangement
Pendant que mon père, à la télé,
Regarde les sports religieusement
Et moi j´en profit´ pour m´en aller.
Je m´en vais l´ dimanche à Orly.
Sur l´aéroport, on voit s´envoler
Des avions pour tous les pays.
Pour l´après-midi… J´ai de quoi rêver.
Je me sens des fourmis dans les idées
Quand je rentre chez moi la nuit tombée.
A sept heures vingt-cinq, tous les matins,
Nicole et moi, on prend le métro.
Comme on dort encore, on n´se dit rien
Et chacun s´en va vers ses travaux.
Quand le soir je retrouve mon lit,
J´entends les Bœings chanter là-haut.
Je les aime, mes oiseaux de nuit,
Et j´irai les retrouver bientôt.
Oui j´irai dimanche à Orly.
Sur l´aéroport, on voit s´envoler
Des avions pour tous les pays.
Pour toute une vie… Y a de quoi rêver.
Un jour, de là-haut, le bloc vingt et un
Ne sera qu´un tout petit point.