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Only God Forgives, mon avis à chaud

Par Nomdezeus80 @nom_de_zeus

only-god-forgives-5Bien le bonsoir cybercopains. Je rentre tout juste du cinéma, je suis allée voir Only God Forgives…

Wow la claque ! Je ne me voyais pas me coucher ce soir sans vous en avoir parlé.

Je ne vais pas être très originale, je crois que j’utilise les mêmes mots que pour Drive (même réalisateur et ça se voit !). Mais comment le dire autrement ? Primo, la mise en scène est un bijou, le rythme y est juste, l’enchainement des plans est intelligent, sensé. Secondo, les personnages sont impeccablement interprétés, je pense en particulier à Kristin Scott Thomas qui est glaçante. Et tertio, les dialogues, bien que peu nombreux, sont pertinents et savamment dosés servant des plans d’y esthétisme jouissif. Nom de Zeus ces lumières, ces couleurs, ces décors ! C’était tellement fort et beau que j’embrasserai bien le directeur de la photographie sur le champ !

Le pitch : Bankok. Le frère de Julian (Ryan Gosling) se fait assassiner après avoir violé une jeune fille de 16 ans. La mère, affreuse diva castratrice, débarque des USA pour demander à Julian de retrouver l’assassin de son frère. Le club de boxe tenu par Julian est en réalité la couverture d’un gros trafic de drogues dures, orchestré à distance par la mère des deux frangins.

Boom ! le ton est donné : vengeance, sabres et prostitution. On perçoit tout cela plus qu’on ne le voit (à l’exception de quelques scènes crues). C’est une toile de fond et le film exploite tout autre chose : la relation mère-fils et par extension la masculinité, mais aussi le cliché manichéen de l’éternel affrontement entre police et banditisme.

La beauté de ce film réside dans son excellence à illustrer le sentiment d’impuissance. Un sentiment qui va être rendu visuellement avec beaucoup de finesse, à travers un regard, un silence pesant, des scènes où se font écho réalité et envie, des mains qui apparaissent comme paralysées. Oui l’image des mains est primordiale, c’est le fil conducteur. L’impuissance du protagoniste face à un monde qu’il semble rejeter, face à une mère castratrice et incroyablement violente, face à des adversaires plus puissants.

Et puis il y a la musique qui accompagne parfaitement l’action, maintenant le spectateur sous tension. Mais ça, je vous en avais rapidement parlé jeudi dernier.

Il y aurait tant à dire mais je vous en dévoilerai trop…

Allez le voir et dites moi ce que vous en avez pensé !
Personnellement je lui donne 5 étoiles.



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