Le matin-même, en me levant, je n'imaginais même pas que j'irais à un concert le soir. Et encore moins à un concert d'And also the trees dont je n'avais pas entendu parler depuis plus de 20 ans. Je ne pensais même pas que ce groupe existait encore. À 8h40 donc, je reçois un mail de l'ami Stéphane qui me pose la question : "veux tu voir And also the trees à Limoges ?" Je ne répond pas de suite parce que je suis à la bourre pour aller travailler, mais finalement, quelques heures plus tard, je réponds un gros OUI.
Dès le départ, cela commence fort (dans tous les sens du terme) et ça durera ainsi durant 1h30, avec deux rappels. Tout le monde se donne à fond, Simon Huw Jones en premier, qui se la joue un peu Morissey (des Smiths) dans les mimiques. Il fait un peu torturé, le garçon, mais ça lui va si bien...
Le problème n'était pas là. Mais plutôt dans la qualité du son, assez désastreuse, même si ça n'avait pas l'air de déranger grand monde. Les basses étaient vraiment trop appuyées – tout vibrait dans la pièce – et les aigus étaient transperçants. Au bout d'un quart d'heure, j'ai demandé des bouchons d'oreilles pour limiter les dégats, et ça s'est avéré impec. J'entendais bien, sans que ce soit agressif.
Vraiment dommage, car toute la bande assurait vraiment à fond, que ce soit le guitariste (Justin Jones, le frère du chanteur) au son ciselé, au bassiste (Ian Jenkins) qui était aussi à l'aise à la contrebasse qu'à la basse, le batteur (Paul Hill) bourré d'énergie, ou la jeune femme "multifonction" (Emer Brizzolara) au dulcimer et au melodica, vraiment douée, apportant une touche intéressante à l'ensemble. Il aurait juste fallu que le type à la sono veuille la jouer "intimiste" plutôt que "big sound", et je crois que j'aurais assisté à un moment sublime...
Voici l'enregistrement d'un concert à Dijon :