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And Also the trees... in Limoges !

Par Eric Bernardin

Le matin-même, en me levant, je n'imaginais même pas que j'irais à un concert le soir. Et encore moins à un concert d'And also the trees dont je n'avais pas entendu parler depuis plus de 20 ans. Je ne pensais même pas que ce groupe existait encore. À 8h40 donc, je reçois un mail de l'ami Stéphane qui me pose la question : "veux tu voir And also the trees à Limoges ?" Je ne répond pas de suite parce que je suis à la bourre pour aller travailler, mais finalement, quelques heures plus tard, je réponds un gros OUI.

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  Naïf, je pensais qu'ils passaient au Zénith local. Du tout. Ca se passe dans un petit café-concert, la Fourmi, où je n'aurais même pas imaginé qu'un groupe de dimension internationale puisse venir. Nous sommes rentrés dans la salle à 21h00. Mais il va falloir attendre une heure avant que le concert ne démarre.

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Dès le départ, cela commence fort (dans tous les sens du terme) et ça durera ainsi durant 1h30, avec deux rappels. Tout le monde se donne à fond, Simon Huw Jones en premier, qui se la joue un peu Morissey (des Smiths) dans les mimiques. Il fait un peu torturé, le garçon, mais ça lui va si bien...

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Le problème n'était pas là. Mais plutôt dans la qualité du son, assez désastreuse, même si ça n'avait pas l'air de déranger grand monde. Les basses étaient vraiment trop appuyées – tout vibrait dans la pièce – et les aigus étaient transperçants. Au bout d'un quart d'heure, j'ai demandé des bouchons d'oreilles pour limiter les dégats, et ça s'est avéré impec. J'entendais bien, sans que ce soit agressif.

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Vraiment dommage, car toute la bande assurait vraiment à fond, que ce soit le guitariste (Justin Jones, le frère du chanteur) au son ciselé, au bassiste (Ian Jenkins) qui était aussi à l'aise à la contrebasse qu'à la basse, le batteur (Paul Hill) bourré d'énergie, ou la jeune femme "multifonction" (Emer Brizzolara) au dulcimer et au melodica, vraiment douée, apportant une touche intéressante à l'ensemble. Il aurait juste fallu que le type à la sono veuille la jouer "intimiste" plutôt que  "big sound", et je crois que j'aurais assisté à un moment sublime...

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Voici l'enregistrement d'un concert à Dijon : 



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