Genre: péplum, aventure
Année: 1971
Durée: 1h25
l'histoire: En l'An 1000, Tarkan lui-même est un fier guerrier, descendant des farouches Huns. Il rend visite à Attila en personne lorsque la forteresse de celui-ci est attaquée par une bande de Vikings égarés en Méditerranée qui s’empressent de massacrer tout le monde, tuant le roi des Huns, kidnappant la fille d’Attila et laissant Tarkan agonisant. Mais ce dernier a bien l'intention de prendre sa revanche
La critique d'Alice In Oliver:
C'est devenu une habitude sur ce blog: le nanar à la sauce kebab tient une place privilégiée. On ne vous présente plus Turkish Star Wars et les autres pastiches turcs, tels que Turkish Superman, Turkish Rocky, Turkish Star Trek ou encore Turkish Jaws, pour ne citer que ceux-là.
Aujourd'hui, c'est donc au tour de Tarkan contre les Vikings, réalisé par Mehmet Aslan en 1971, de passer à la trappe ! C'est aussi le dernier nanar turc que je chroniquerai sur ce blog. Personnellement, j'estime avoir fait le tour du sujet.
Au niveau des influences, Tarkan contre les Vikings hésite entre le genre péplum et aventure. D'une certaine façon, il s'agit d'un "Turkish Spartacus". En effet, le film de Mehmet Aslan partage de nombreuses similitudes avec le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick.
Hélas, et vous vous en doutez, la comparaison s'arrête bien là. Il est d'ailleurs amusant de citer Stanley Kubrick puisque Tarkan contre les Vikings pompe la bande originale de 2001, l'Odyssée de l'Espace.
A certains moments, on reconnaît aussi la musique du western Il Etait Une Fois Dans L'Ouest. Certes, dans son genre, Tarkan contre les Vikings n'égale jamais la nanardise et les délires d'un Turkish Star Wars. Néanmoins, le long-métrage de Mehmet Aslan ne recule devant aucune excentricité. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario, moisi en l'occurrence.
Attention, SPOILERS ! En l'An 1000, Tarkan est un guerrier puissant et respecté par son peuple. Un jour, il rend visite au roi Attila.
Mais le village de ce dernier est attaqué par des vikings. Tarkan est grièvement blessé mais le guerrier en sort finalement indemne. Une fois remis de ses blessures, Tarkan est bien décidé à se venger. Encore une fois, le film entretient de nombreuses similitudes avec le film Spartacus dont il spoilie (à sa sauce) certaines séquences. Fort de décors naturels minimalistes, se déroulant presque uniquement dans des montagnes et la forêt du coin, et de déguisements grossiers et franchement ridicules, Tarkan contre les Vikings accumule les séquences de combat.
Si les scènes de baston ne sont pas spécialement hilarantes, le film doit beaucoup à sa pieuvre géante de service, un monstre grotesque conçu en carton et en mousse. C'est indéniablement la principale attraction de ce nanar ! D'autant plus que la créature en polystyrène apparaît souvent... très souvent... et ce, pour notre plus grand bonheur ! Rien que pour sa pieuvre moisie, Tarkan contre les Vikings justifie sa vision, plutôt douloureuse pour l'occasion.
Car reconnaissons-le, le film est tout de même mal torché, mal réalisé et passe souvent d'une séquence à une autre sans crier gare.
Quant à son interprète principal (inutile d'évoquer son nom, vous ne le connaissez pas et moi non plus), il livre une prestation proche du néant absolu. Dommage que le réalisateur n'ait pas eu la bonne idée d'embaucher Cüneyt Arkin, un acteur turc abonné aux nombreuses inepties à la sauce harissa. Bref, sans pour autant être à la hauteur d'un Turkish Star Wars (je sais, je me répète), Tarkan contre les Vikings reste indéniablement un nanar sympathique, fauché et parfois assez surprenant.
En effet, le film contient quelques séquences un peu olé-olé, avec des femmes à poil et des séquences de viol. Bref, en quelques mots: un bon vieux nanar turc qui devrait ravir les fans du genre.
note: d'après vous ?
Note nanardeuse: 16.5/20
Turkish Poulpish (extr "Tarkan vs les Vikings") par le_canard_vexe