Quatrième de couverture :Juin 2012, l’Equipe de France de foot est éliminée de l’Euro. Pour la troisième fois consécutive après l’Euro 2008 et la Coupe du Monde 2010, les Bleus quittent une grande compétition têtes basses. Derrière ces piteux résultats sportifs, encore une fois, l’équipe de France de foot se retrouve au cœur de polémiques qui vont alimenter les chroniques bien au-delà des pages sportives. Comme deux ans plus tôt, à la Coupe du monde sud-africaine, on reparle d’image brouillée, de maillot français sali, d’hymne national pas chanté, bref d’une France que son équipe nationale n’aime pas… L’attitude des joueurs est le cœur du problème. Et la récupération politique est là, en embuscade. 2012 est un aboutissement ou la suite d’une histoire sans fin. Un journaliste du Nouvel Obs écrit que l’attitude de Samir Nasri est une campagne de pub pour le FN. Le JDD publie un sondage qui indique que 20% des Français, seulement, soutiennent les Bleus ! Plus qu’un désamour, une rupture ! La ministre des Sports UMP, Roselyne Bachelot, avait de son côté assimilé les Bleus de 2010 à des caïds immatures. Le public entend autre chose et repense au président Sarkozy sur la dalle d’Argenteuil qui voulait évacuer « cette bande de racailles ». « Les racailles, la culture racaille », l’éditorialiste Éric Zemmour en a également parlé dans une chronique sur RTL. L’Equipe de France de foot devient objet de fantasmes. Dans les nombreux débats autour des Bleus, les médias sportifs évitent certains sujets. Les généralistes se lâchent : banlieue, intégration, respect ou irrespect, immigration, communautarisme. Les Bleus sont un problème social. La ministre socialiste des Sports prend le relais : « Quand on est au haut niveau, on doit respecter le maillot. » Aurait-elle pu dire, le drapeau ? Sur l’échiquier politique, le dossier de l’accusation est plus ou moins lourd selon qu’on déplace le curseur de l’extrême droite à la gauche extrême… Mais est-il permis d’aller au-delà des discours politiques convenus et caricaturaux ? Le foot français doit-il vraiment changer de nom pour devenir un « Racaille Football Club ?»
Magazine Culture
Auteur: Daniel Riolo
Titre Original: Racaille Football Club
Date de Parution : 7 mai 2013
Éditeur : Hugo Sport
Nombre de pages : 208
Prix : 16,95€ 16,10€
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Racaille football club ? Fantasmes et réalités du foot
français
Quatrième de couverture :Juin 2012, l’Equipe de France de foot est éliminée de l’Euro. Pour la troisième fois consécutive après l’Euro 2008 et la Coupe du Monde 2010, les Bleus quittent une grande compétition têtes basses. Derrière ces piteux résultats sportifs, encore une fois, l’équipe de France de foot se retrouve au cœur de polémiques qui vont alimenter les chroniques bien au-delà des pages sportives. Comme deux ans plus tôt, à la Coupe du monde sud-africaine, on reparle d’image brouillée, de maillot français sali, d’hymne national pas chanté, bref d’une France que son équipe nationale n’aime pas… L’attitude des joueurs est le cœur du problème. Et la récupération politique est là, en embuscade. 2012 est un aboutissement ou la suite d’une histoire sans fin. Un journaliste du Nouvel Obs écrit que l’attitude de Samir Nasri est une campagne de pub pour le FN. Le JDD publie un sondage qui indique que 20% des Français, seulement, soutiennent les Bleus ! Plus qu’un désamour, une rupture ! La ministre des Sports UMP, Roselyne Bachelot, avait de son côté assimilé les Bleus de 2010 à des caïds immatures. Le public entend autre chose et repense au président Sarkozy sur la dalle d’Argenteuil qui voulait évacuer « cette bande de racailles ». « Les racailles, la culture racaille », l’éditorialiste Éric Zemmour en a également parlé dans une chronique sur RTL. L’Equipe de France de foot devient objet de fantasmes. Dans les nombreux débats autour des Bleus, les médias sportifs évitent certains sujets. Les généralistes se lâchent : banlieue, intégration, respect ou irrespect, immigration, communautarisme. Les Bleus sont un problème social. La ministre socialiste des Sports prend le relais : « Quand on est au haut niveau, on doit respecter le maillot. » Aurait-elle pu dire, le drapeau ? Sur l’échiquier politique, le dossier de l’accusation est plus ou moins lourd selon qu’on déplace le curseur de l’extrême droite à la gauche extrême… Mais est-il permis d’aller au-delà des discours politiques convenus et caricaturaux ? Le foot français doit-il vraiment changer de nom pour devenir un « Racaille Football Club ?»
Quatrième de couverture :Juin 2012, l’Equipe de France de foot est éliminée de l’Euro. Pour la troisième fois consécutive après l’Euro 2008 et la Coupe du Monde 2010, les Bleus quittent une grande compétition têtes basses. Derrière ces piteux résultats sportifs, encore une fois, l’équipe de France de foot se retrouve au cœur de polémiques qui vont alimenter les chroniques bien au-delà des pages sportives. Comme deux ans plus tôt, à la Coupe du monde sud-africaine, on reparle d’image brouillée, de maillot français sali, d’hymne national pas chanté, bref d’une France que son équipe nationale n’aime pas… L’attitude des joueurs est le cœur du problème. Et la récupération politique est là, en embuscade. 2012 est un aboutissement ou la suite d’une histoire sans fin. Un journaliste du Nouvel Obs écrit que l’attitude de Samir Nasri est une campagne de pub pour le FN. Le JDD publie un sondage qui indique que 20% des Français, seulement, soutiennent les Bleus ! Plus qu’un désamour, une rupture ! La ministre des Sports UMP, Roselyne Bachelot, avait de son côté assimilé les Bleus de 2010 à des caïds immatures. Le public entend autre chose et repense au président Sarkozy sur la dalle d’Argenteuil qui voulait évacuer « cette bande de racailles ». « Les racailles, la culture racaille », l’éditorialiste Éric Zemmour en a également parlé dans une chronique sur RTL. L’Equipe de France de foot devient objet de fantasmes. Dans les nombreux débats autour des Bleus, les médias sportifs évitent certains sujets. Les généralistes se lâchent : banlieue, intégration, respect ou irrespect, immigration, communautarisme. Les Bleus sont un problème social. La ministre socialiste des Sports prend le relais : « Quand on est au haut niveau, on doit respecter le maillot. » Aurait-elle pu dire, le drapeau ? Sur l’échiquier politique, le dossier de l’accusation est plus ou moins lourd selon qu’on déplace le curseur de l’extrême droite à la gauche extrême… Mais est-il permis d’aller au-delà des discours politiques convenus et caricaturaux ? Le foot français doit-il vraiment changer de nom pour devenir un « Racaille Football Club ?»