Nimer, un étudiant palestinien réfugié clandestinement à Tel-Aviv, rêve d’une vie meilleure à l’étranger. Une nuit, il rencontre Roy, un jeune avocat israélien. Ils s’éprennent l’un de l’autre. Au fil de leur relation, Nimer est confronté aux réalités cruelles de la communauté palestinienne – qui rejette son identité – et de la société israélienne – qui ne reconnaît pas sa nationalité. Sur fond de lutte familiale, politique et sociale, Nimer doit choisir entre son désir d’ailleurs et son amour pour Roy.
Une histoire à la fois belle et forte, où l’issue reste incertaine tout au long du film. On est pris par le personnage de Nimer, beau palestinien, à la fois par le rejet de sa famille et de sa nation de qui il est et qui il veut devenir, et par son histoire d’amour impossible qu’il ne peut pas vivre pleinement. Le jeu des personnages est juste, le réalisateur a mené l’histoire sans en faire trop et verser dans le larmoyant. Il sait nous émouvoir tout en interrogeant et nous toucher sur la difficulté des autres à vivre qui ils sont.