Magazine Culture

A visage couvert de P.D. James lu par François Berland

Par Vive_les_betises
02 juin 2013

121213035319856514

A Martingale, Mrs Maxie vient d'embaucher une jeune femme Sally Jump, mère célibataire, pour aider sa domestique plus âgée dans les différentes tâches ménagères mais aussi d'aide aux soins pour son mari. Sa fille Rebecca regrette le choix de cette jeune femme car d'emblée elle la déteste. Son fil, Stephen, approuve ce geste social et trouve que la jeune femme est bien courageuse.

Rapidement des tensions se créent entre la jeune et la vieille domestique car la plus jeune n'est pas vraiment matinale.

De plus, la jeune femme aime bien jouer les provocatrices : le jour de la kermesse organisée par la famille elle se présente pour le thé habillée de la même façon que Rebecca, le soir même elle fait une allusion selon laquelle il se pourrait qu'elle devienne un jour la maîtresse de maison de Martingale et Stephen lui fait une demande en mariage publique.

Le lendemain, comme Sally ne semble pas répondre quand on lui demande de se lever, la famille découvre qu'elle a été tuée.

Mon avis : Je ne connaissais pas cette auteure, j'ai donc découvert une nouvelle grande dame du roman policier anglais.

J'aime bien cette ambiance un peu aristocrate anglaise qui est présente tout au long du roman : la famille est respectable, engagée dans les bonnes oeuvres, quel scandale qu'un meurtre ait eu lieu chez elle ! Pourtant comme dans toutes familles, il y a des mésententes, des questions d'héritages, des soucis d'entretien du domaine.

Un inspecteur du Yard vient mener l'enquête. Pendant l'examen du corps et pendant les entretiens individuels, le lecteur assiste à un huis clos traditionnel : chacun suspecte les autres en cherchant leur raison.

Rebecca va essayer elle aussi de trouver le coupable.

Le lecteur François Berland rend très bien cette ambiance anglaise avec une voix très légèrement trainante, très calme, on pourrait presque le croire en train de lire et de boire une tasse de thé. Au delà de ce calme, il met très bien en voix la montée de la tension précèdant le drame et après la façon dont les personnages s'étudient comme suspect potentiel.

77158541_p
" quand on aime, on ne compte pas ( ou plus)";-)

emprunt

#
AngleterrePALpolicierrelation familiale« juin 2013 

dimlunmarmerjeuvensam

  1

23 4 5 6 7 8

9 10 11 12 13 14 15

16 17 18 19 20 21 22

23 24 25 26 27 28 29

30   

Idées de lectureJe participe :Liens
RSS
RSS
A visage couvert de P.D. James lu par François Berland

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vive_les_betises 3002 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines