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La Tour Infernale

Publié le 02 juin 2013 par Olivier Walmacq

La-Tour-infernale

Genre: catastrophe, action
Année: 1975
durée: 2h45

L'histoire: Lors de la soirée d'inauguration d'un building impeccablement pensé, un incendie se déclenche, piégeant tous ses occupants dans la tour de verre.

La critique d'Alice In Oliver:

A la base, La Tour Infernale, réalisé par John Guillermin et Irwin Allen en 1975, est la synthèse de l'adaptation de deux romans, The Tower et The Glass Inferno. Au même titre que les deux livres, le film s'inspire largement de la construction du World Trade Center au début des années 70.
Au niveau du scénario, La Tour Infernale n'est pas sans rappeler L'Aventure du Poséidon et s'inscrit dans le genre catastrophe. Le long-métrage de John Guillermin et de Irwin Allen fait office de blockbuster aux ambitions démesurées.

Tout d'abord, le film se paie le luxe de réunir les deux acteurs les mieux payés de la planète Hollywood, donc Paul Newman et Steve McQueen. Viennent également s'ajouter William Holden, Faye Dunaway, Richard Chamberlain, Fred Astaire, Susan Blakely, Jennifer Jones, O.J. Simpson, Robert Vaughn, Robert Wagner et Susan Flannery. C'est donc une distribution de rêve qui est au rendez-vous de ce qui reste un véritable classique du genre catastrophe.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, La Tour Infernale remportera plusieurs récompenses: l'Oscar de la meilleure photographie et du meilleur montage, sans compter quelques Golden Globes.

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Pour l'anecdote, Steve McQueen et Paul Newman réaliseront la plupart des cascades du film. Ce n'est pas la première fois que les deux acteurs jouent ensemble dans le même film puisque les deux interprètes avaient déjà collaboré dans Butch Cassidy et le Kid.
Au départ, le rôle de l'architecte devait être confié à Steve McQueen, mais l'acteur insistera largement pour avoir le rôle du chef des pompiers. Même chose pour le personnage de Lisolette Mueller qui devait être initialement interprétée par Olivia de Havilland.
Finalement, c'est Jennifer Jones qui obtiendra le rôle.

Certes, comme je l'ai déjà souligné, La Tour Infernale fait partie des grands classiques du cinéma. Néanmoins, sur le fond, le scénario reste assez basique. Attention, SPOILERS ! Douglas Roberts, architecte, revient à San Francisco pour l'inauguration du plus grand gratte-ciel du monde, qu'il a lui-même conçu. Suite à un court-circuit, provoqué par une installation électrique défaillante, un incendie se déclare dans l'immeuble, au moment même où la cérémonie bat son plein au 135e étage.
Alors que le feu se propage, détruisant tout sur son passage, Michael O'Hallorhan, capitaine des pompiers, tente de sauver les trois cents invités qui se sont retrouvés piégés par les flammes.

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Le film est à la hauteur de ses ambitions et propose de l'action (quasiment) non-stop durant ses deux heures et 45 minutes de bobine. Les séquences pyrotechniques sont évidemment spectaculaires. Contrairement à la plupart des films catastrophes réalisés dans les années 70, La Tour Infernale a plutôt bien supporté le poids des années.
Toutefois, malgré la qualité du casting et les énormes moyens réunis, l'ensemble demeure sans surprise.

Les différents personnages de l'histoire n'échappent pas aux caricatures habituelles: le pompier courageux, le gendre machiavélique (interprété par l'excellent Richard Chamberlain) et un Robert Vaughn en quête de rédemption. Tel est le menu de La Tour Infernale.
Pourtant, bien que prévisible, la formule fonctionne à merveille. Force est de constater qu'un énorme travail a été effectué, même si tout cela sent (parfois) bon le carton-pâte. Nul doute que ce film catastrophe a sans doute inspiré John McTiernan pour réaliser le premier Die Hard, donc Piège de Cristal. Personnellement, même si je reconnais les qualités de ce long-métrage mégalomane, je ne le considère pas non plus comme un très grand film.
Néanmoins, dans son genre, La Tour Infernale reste une référence incontournable. Ma note finale prendra en compte ce dernier aspect.

Note: 16/20


La tour infernale par 110laurent


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