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Fast and Furious

Publié le 03 juin 2013 par Olivier Walmacq

Brian O'Conner, jeune loup du FBI, s'infiltre dans le milieu du tunning, impliqué dans des courses illégales mais aussi des vols de camions... 

Fast & Furious : affiche Paul Walker, Rob Cohen, Vin Diesel

La critique très rapide et très furieuse de Borat

L'air de rien, cela fait douze ans que la saga Fast and Furious perdure. Certains diront un peu trop, d'autres que cela se bonnifie avec le temps. Reste que cela rapporte sérieusement et surtout depuis le retour de Vin Diesel dans la franchise (à partir du quatrième donc). L'occasion rêvée pour aborder les six volets respectifs de cette saga au combien inégale. Nous sommes alors en 2000 et le tunning est un phénomène particulier qui prend de l'ampleur par des conventions ou magazines dédiés à cela. C'est l'occasion pour le producteur Neal H Moritz de passer à l'action et de s'emparer du phénomène et convit le réalisateur Rob Cohen, pas connu pour sa grande filmographie (si l'on regarde de manière antérieure, c'est quand même Dragon le biopic foiré de Bruce Lee ou encore le noyé Daylight). Au casting, aucune star à l'horizon en dehors peut être de Ted Levine en agent du FBI. Sinon un Vin Diesel ressortant tout juste du succès surprise de Pitch Black; Paul Walker, Michelle Rodriguez, Jordana Brewster, Matt Schulze et Rick Yun. Succès surprise et Universal embrayera sévèrement en lançant la franchise. Fast and Furious passe aujourd'hui pour un gros nanar. Certains diront que je suis gentillet, mais malgré ses défauts, il se révèle plus regardable que les suivants jusqu'au 5. 

Fast & Furious : photo Paul Walker, Rob Cohen, Vin Diesel

Initialement, le film de Rob Cohen n'a rien d'un blockbuster et il a un budget de 38 millions de $ quand les autres dépassent allégrement ce budget (même Tokyo Drift). Cela se voit notamment par son nombre de faux-raccords bien visibles à l'oeil. Par exemple, lors de la poursuite entre Paul Walker et les motards asiatiques. On voit ni plus, ni moins des tremplins (et oui, même Cetin Inanç n'a pas montré les trampolines dans Turkish Star Wars!) pour faire sauter les véhicules dans la descente, histoire de donner une vague impression de saut. Peine perdue ça se voit. Mais mieux, les gars du montage ont laissé passer le changement de t-shirt dans une même scène! Dans sa course avec le protégé de Vin Diesel, Rick Yune se retrouve avec un marcel blanc, puis noir! Un manque de tact quand même amusant, alors que ce n'est pas le genre de film à avoir initialement une date de sortie pour tourner rapidement. Après,, plusieurs plans montrant des voitures font apparaître l'équipe technique en train de filmer. Le genre de détails que l'on peut modifier techniquement mais que l'on voit systématiquement dans des tonnes de films!

Fast & Furious : photo
 Rick Yne, l'acteur qui peut changer de t-shirt au volant et dans une même scène!

Ou sinon il y a l'erreur de la tache de t-shirt qui augmente ou diminue selon les plans d'une même scène et le cascadeur que l'on voit à la place de Matt Schulze dans la scène du camion. C'est quand même amusant de faire au moins un paragraphe rien qu'avec des faux-raccords! Pour le reste, on peut tout simplement prendre Fast and Furious pour un remake libre de Point Break (qui lui aussi va être remaker, soupirs...), à savoir une énième histoire de flic qui s'infiltre dans un milieu criminel pour les chopper en flagrant délit. Dans les actions, on peut même voir que c'est plus ou moins la même chose et les mêmes actions. Walker s'infiltre, devient le protégé, fait des opérations à droite et à gauche et finit par même les aider, ce qui vaudra une belle suspension (ouh!). Au niveau des acteurs, ce n'est pas du grand art. Néanmoins, on peut dire que Vin Diesel joue bien son rôle. Pour les scènes de voitures, cela peut aller, Cohen ne bougeant pas sa caméra comme un fada et ce malgré la vitesse. Le film se suit plutôt bien et ne multiplie pas trop encore les effets-spéciaux, ce qui gangrenera plus d'une fois le plaisir de ce genre de film, où on veut voir de vraies courses de voitures. 

Un petit nanar, que l'on regardera avec un certain amusement ou alors pas du tout c'est selon.

Note: 7/20

Note nanardesque: 13/20


Fast & Furious

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