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The call

Publié le 03 juin 2013 par Cinephileamateur
The call De : Brad Anderson.
Avec : Halle Berry, Abigail Breslin, Morris Chestnut, Michael Eklund, Roma Maffia, José Zuniga, Michael Imperioli, Michael Imperioli, Evie Thompson...
Genre : Thriller.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 35.
Date de sortie : 29 mai 2013.
Synopsis : Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d'un centre d'appel d'urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable. Une course contre la montre commence... Chaque appel pourrait bien être le dernier.
Bande annonce française
"911, j'écoute."
3
The call
Avant de me diriger vers mon cinéma pour aller voir "The call", le film partait avec un sérieux handicap. En effet, de toutes les photos et/ou affiches que j'avais pu voir, j'avais l'impression que j'allais me retrouver dans un téléfilm médiocre et la bande annonce ne m'as pas aidé à me rassurer. Pourtant, voir la jolie Halle Berry à l'écran, même avec une coiffure qui ne lui va pas des masses, ça reste toujours un plaisir et j'ai donc voulu tenter le coup.
Et globalement, j'ai quand même bien fait. Si le scénario écrit par Richard D'Ovidio, Nicole D'Ovidio et Jon Bokenkamp n'est pas exceptionnel, il reste cependant assez plaisant. Alors oui, on va pas se mentir, tout est très prévisible et ça regorge de facilités scénaristique invraisemblable. Amateur de finesse, vous pourrez donc passer votre chemin tant l'ensemble de cette intrigue est gros et ça va bien au delà du fait que dans tout ceux qui s'occupe du 911, le coup de fil des victimes du psychopathe tombe sur la même opératrice...
De mon côté, j'ai quand même trouvé que ça restait efficace du coup je me suis laissé prendre au jeu au point même de me surprendre à ne pas m'ennuyer. Pris dans cette course contre la montre, je suis resté captivé du début jusqu'à la fin. Et malgré ses grosses facilités, ça aurait même pu être une très bonne surprise dans le genre à mes yeux si son final justement ne s'était pas avéré trop maladroit. Se tirant une balle dans le pied, le thriller prend une autre tournure à la fin. Oui, on est alors un peu surpris de ce genre de comportement mais ça marche pas forcément et pour le coup, j'ai regretté un peu quand même que le long métrage ne soit pas resté classique à ce moment là.
Malgré ça, le casting reste bon à l'image d'une Halle Berry que j'ai trouvé plutôt convaincante dans la peau de Jordan Turner. Elle ne se force pas beaucoup, sa nouvelle coupe lui fait perdre un peu de carrure ce qui à côté lui donne une fragilité convaincante et l'actrice fait le job. Parfois dans la surenchère, elle tient en tout cas bien l'affiche et j'ai bien aimé son duo téléphonique avec Abigail Breslin en Casey Welson. Cette dernière aussi s'en sors bien sans avoir à trop se forcer. Ça surjoue aussi mais tant que le duo marche à mes yeux, je ne m'en plains pas plus que ça.
Le reste de la distribution gravite autour de bonne manière aussi. Morris Chestnut dans le rôle de l'officier Phillips ne sers pas à grand chose si ce n'est caler une légère romance qui fort heureusement, vu sa maladresse, ne sera pas trop appuyé et j'ai bien aimer retrouver Roma Maffia en Maddy, qui fait une bonne patronne même si son personnage reste souvent en retrait alors qu'il y avait peut être matière à le creuser davantage. Non dans l'ensemble, j'ai quand même bien aimé ce casting, exception faite peut être malheureusement encore de Michael Eklund en Michael Foster qui ne pas m'a pas convaincu plus que ça en psychopathe. La surenchère est ici trop appuyé, le comédien ne possède pas beaucoup de charisme et si vers la fin il s'en sors un peu mieux, durant tout le reste du long métrage, j'ai peiné à être véritablement convaincu.
Niveau réalisation, Brad Anderson fait un bon boulot. C'est pas transcendant dans le genre mais là encore c'est efficace et ça permet aussi de rester captiver devant cette histoire. C'est assez fluide, c'est rythmé, le montage est plutôt bon tout comme la photographie ce qui aide à ne pas s'ennuyer et à trouver ce film agréable à regarder. Les ficelles exploitées ne sont pas nouvelle mais ça marche et j'en demande pas plus. La tension est au rendez vous quand on se laisse prendre au jeu avec cette opératrice et cette future victime dont la relation marche comme si elles étaient face à face.
Même si ça donne des scènes assez grosses, j'ai bien aimé aussi les scènes dans le coffre. On ressens peut être pas assez la claustrophobie, le personnage de Casey semblant parfois capable de faire une roulade dans ce coffre bien large mais on à quand même le droit à de bonnes scènes où les décors restent bien exploités. Le final partant vers une autre direction le changement dans la photographie, la lumière, les couleurs etc etc est aussi bon c'est juste que ça devient vite un autre film que je n'avais pas spécialement envie de voir à ce moment là. Reste alors la bande originale composée par John Debney qui est plaisante sans casser des briques non plus.
Pour résumer, le fait de m'être laisser prendre au jeu à fait que "The call" n'est pas le navet auquel je m'attendais. Au lieu de ça, j'ai eu le droit à une petite série B vite oubliable mais efficace qui m'as fait passer un bon moment grâce à une interprétation et à une mise en scène assez correct. Si durant une grosse partie du film, je pensais me retrouver face à une bonne surprise dans son genre, dommage que le final ait atténué un peu mon ressenti en se tirant une balle dans le pied avec la maladresse de trop. Ça reste quand même un petit film que je pourrais revoir et vu d'où il était parti avant que je rentre dans ma salle, il à quand même su limiter la casse je trouve.
The call
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