Jusqu'à aujourd'hui je m'étais toujours demandé s'il y avait lieu sur ce blog de coups de gueule. J'ai préféré passer mon temps à partager des bons plans, des endroits qui m'avait touché, bouleversé. Mais quand j'ai mis les pieds dans ce bistro du quartier de Pigalle l'autre soir, cela m'a tellement démangé que je me suis finalement lancée. Bien évidemment, inutile de préciser que je ne suis point critique culinaire mais que j'écris ici mon humble avis de cliente bafouée.Revenons-en à cet établissement, Le Sancerre - plutôt agréable d'apparence - de la rue des Abbesses. Je ne m'étalerais pas sur la piètre qualité du service, inefficace et antipathique au possible (ce qui qualifie nombre d'établissements parisiens - enfin les touristiques). Mais commençons plutôt par la salade césar. Ah, la salade césar et ses croûtons, non pardon, bouts de pain rassis (imaginez la tête de trois personnes ayez tous croqué là dedans en même temps), sa laitue en sachet, son "jambon" de poulet reconstitué, ses tomates au goût inexistant, parmesan (parmesan?) et trois gouttes de sauce blanche sans nom. Ca donne le ton. Mais continuons avec le croque monsieur. Avez-vous déjà eu l'honneur de déguster celui du TGV? Vous le matérialisez bien, avec son vieux pain brûlé, et son fromage sec et dur d'un autre espace temps? Eh bien là, c'était le même. Peut-être ont-ils les mêmes fournisseurs de surgelés? Terminons par la planche mixte. À 16€. Et son brie industriel. On est quand même en face d'une fromagerie. Et bien moi j'ai eu honte pour les canadiens qui mangeaient à côté de nous. Honte pour mon pays soit disant gastronomique. Honte à moi aussi de m'être faite piégée dans cet attrape-
Magazine Cuisine
Jusqu'à aujourd'hui je m'étais toujours demandé s'il y avait lieu sur ce blog de coups de gueule. J'ai préféré passer mon temps à partager des bons plans, des endroits qui m'avait touché, bouleversé. Mais quand j'ai mis les pieds dans ce bistro du quartier de Pigalle l'autre soir, cela m'a tellement démangé que je me suis finalement lancée. Bien évidemment, inutile de préciser que je ne suis point critique culinaire mais que j'écris ici mon humble avis de cliente bafouée.Revenons-en à cet établissement, Le Sancerre - plutôt agréable d'apparence - de la rue des Abbesses. Je ne m'étalerais pas sur la piètre qualité du service, inefficace et antipathique au possible (ce qui qualifie nombre d'établissements parisiens - enfin les touristiques). Mais commençons plutôt par la salade césar. Ah, la salade césar et ses croûtons, non pardon, bouts de pain rassis (imaginez la tête de trois personnes ayez tous croqué là dedans en même temps), sa laitue en sachet, son "jambon" de poulet reconstitué, ses tomates au goût inexistant, parmesan (parmesan?) et trois gouttes de sauce blanche sans nom. Ca donne le ton. Mais continuons avec le croque monsieur. Avez-vous déjà eu l'honneur de déguster celui du TGV? Vous le matérialisez bien, avec son vieux pain brûlé, et son fromage sec et dur d'un autre espace temps? Eh bien là, c'était le même. Peut-être ont-ils les mêmes fournisseurs de surgelés? Terminons par la planche mixte. À 16€. Et son brie industriel. On est quand même en face d'une fromagerie. Et bien moi j'ai eu honte pour les canadiens qui mangeaient à côté de nous. Honte pour mon pays soit disant gastronomique. Honte à moi aussi de m'être faite piégée dans cet attrape-