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Le pape François a reconnu le martyre de 93 victimes du marxisme républicain

Par Tchekfou @Vivien_hoch

Hier, lundi 3 juin a été publié le décret pontifical reconnaissant le martyre de 93 victimes de la guerre d’Espagne, tous religieux :

Le serviteur de Dieu Abel Angel Palazuelos Maruri (Dom Mauro, OSB) et ses 17 compagnons bénédictins espagnols, tués en haine de la foi en 1936.
Le serviteur de Dieu Joan Vilaregut Ferrer (Frère Juan de Jesús, OFM.Carm), de ses 3 compagnons carmes espagnols et de Pau Segalá Solé, prêtre diocésain, tués en haine de la foi en 1936.
Les serviteurs de Dieu Crisanto, Aquilino, Cipriano, José et leurs 63 compagnons maristes espagnols, et de deux laïcs, tués en haine de la foi entre 1936 et 1939.
La servante de Dieu Clementina Arambarri Fuente (Soeur Aurelia) et de ses 3 consoeurs religieuses espagnoles de l’ordre des Servantes de Marie ministres des infirmes, tuées en haine de la foi en 1936.

Voici le récit du martyre de l’un des maristes :

Le 14 août les troupes nationalistes libérèrent la ville [de Badajoz], les prisonniers retrouvèrent leur liberté et la communauté se reconstitua, mais le Fr. Auréliano manquait à l’appel.

Avec un groupe d’amis, il avait tenté la fuite vers le Portugal. Ceux-ci portaient des armes pour franchir la frontière avec plus d’assurance. Constatant cela le Fr. Aureliano préféra retourner dans la famille des Pesini, à Badajoz, qui lui avait déjà offert refuge. Ils le cachèrent dans une petite villa hors de la ville. Mais la cuisinière de la famille dénonça la cachette et des miliciens vinrent pour arrêter le Frère.

Le rencontrant sur la route l’un d’eux dit : « C’est un prêtre ! » Tous se jetèrent sur lui, le frappant avec la crosse des armes, lui donnant des coups de sorte que plusieurs fois il tomba. Il sortit un crucifix et se mit à le baiser. Cela rendit furieux les miliciens qui se mirent à le frapper de manière si violente qu’un œil lui sorti de l’orbite. Des femmes miliciennes criaient : « Déshabillez-le ! ».

Avec des coups et des bousculades, il le firent arriver à une des arches du pont. Ils voulaient le fusiller debout, mais lui se mettait à genoux. Ils le forçaient à se tenir debout, il s’agenouillait encore. Pendant tout ce temps les miliciens et les miliciennes n’avaient cessé de blasphémer. Plusieurs fois ils avaient invité le Frère à répéter les blasphèmes mais lui ou se taisait ou répondait : « Cela je ne le dirai pas ! » Ils lui demandèrent : « Où veux-tu que nous te tuons ? » « Où vous voulez ! » fut sa réponse. C’est à genoux qu’ils le fusillèrent tandis qu’il serrait le crucifix et criait : « Vive le Christ Roi ! »


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