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Fast and Furious 5

Publié le 05 juin 2013 par Olivier Walmacq

Brian O'Conner et Mia Toretto retrouvent Dom au Brésil. Pour contrecarrer les plans d'un politique véreux, ils vont devoir organiser un petit braquage...

Fast and Furious 5 : affiche

La critique au soleil (et c'est rare en ce moment) de Borat

Après quatre volets où il n'y en avait pas un pour sauver l'autre, on n'aurait pas donner cher d'un Fast and Furious 5. Je dois même avouer que je ne l'avais vu qu'en BR, avec une certaine apréhension. Les critiques étaient étonnament bonnes et ce par les gens n'ayant en général pas aimer les quatre précédents films. Mais curieusement, c'est à partir de ce cinquième film que la saga commence sérieusement à avoir de l'intérêt. Oui, je sais il aura fallu quatre essais pour trouver la bonne formule. La plupart des cocos présents dans la saga reviennent (Vin Diesel, Paul Walker, Jordana Brewster, Sung Kang, Ludacris, Tyrese Gibson, Gal Gadot et Matt Schulze) et d'autres arrivent (The Rock, Elsa Pataky, Joaquim de Almeida). Avec ce film, Justin Lin sort complètement de l'univers du tunning ou même d'un quelconque traffic de drogue à la con. Non, cette fois-ci le réalisateur nous montre nos héros toujours en fuite, suite à l'évasion de Dom Toretto par sa soeur et son beau-frère Brian. Séquence qu'on refourgue au cas où le souvenir d'un quatrième épisode pour le moins lamentable n'était pas encore en tête. 

Fast and Furious 5 : Photo Justin Lin

Après, le film commence plus ou moins sur les chapeaux de roues, vu que l'on retrouve le fameux Vince incarné par Schulze, aka le type fusillé par le camionneur dans le premier. Ce dernier met le clan Toretto (on compte désormais l'ami Brian dans la famille) sur un coup pour le moins foireux, puisque les associés sont en fait des sbires d'un politique véreux. Et là, miracle! Les cascades gagnent en réalisme et les CGI sont quasi-invisibles (même si on se doute que le train en longueur fut rajouté en post-production). Chose qui n'était pas arrivé de manière aussi crédible depuis le premier. Des cascades pour le moins étonnantes jusqu'à la fin, où malgré le coffret en CGI, on se prête au jeu. C'est le cas lors du saut périlleux dans l'eau en voiture (ou comment faire mieux que XXX), et puis cette séquence du coffre, point d'orgue qui explose tout sur son passage (et même les voitures de police qui feront des vols planés dans l'eau). Lin semble avoir enfin trouver un sens du spectacle qui manquait cruellement à ses films, mais aussi aux deux premiers. En sachant qu'en plus d'enlever un bon paquet de CGI, la photo permet d'admirer les paysages brésiliens et on peut y voir une certaine précision dans les scènes des favellas.

 

Fast and Furious 5 : Photo Justin Lin

Ensuite, il faut bien dire que l'on s'amuse avec cette bande de bras cassés où on a tout et n'importe quoi. Notamment en ce qui concerne l'ami Tyresse, toujours une grande gueule en puissance et Sung Kang toujours aussi bon mangeur. Ensuite certains personnages gagnent en intérêt. C'est le cas de ceux de Ludacris et Gal Gadot qui n'étaient que de vulgaires faire-valoirs et servant ici à beaucoup plus. Et puis, il y a l'ami The Rock. Je n'aime pas l'acteur mais là, il est plutôt involontairement drôle dans son t-shirt tellement moulant que l'on pourrait dire les muscles particuliers du coco! D'ailleurs, séquence assez amusante où il se fout sur la gueule avec Vin Diesel. Sans compter, sa partenaire Elsa Pataky qui, si elle est belle, ne fait pas non plus dans le grand art. Reste le plaisir des yeux! L'histoire est simple mais elle s'avère très efficace, au point que l'on ne voit pas le temps passé. Le divertissement est là et en prenant la direction du film de braquage ou tout du moins le vrai film de bande, la saga Fast and Furious a probablement découvert sa voie et tant mieux. Après quatre désastres artistiques ce n'est pas plus mal. On peut même dire il était temps. 

Un cinquième volet qui remet sérieusement les pendules à l'heure d'une saga embourbée dans la merde.

Note: 14/20


Fast and Furious 5

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