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Séries TV

Publié le 06 juin 2013 par Radiocampusparis @campusparis

images Après avoir franchi les barrières sociales et acquis le statut d’objet culturel, les séries TV s’invitent à l’université. Divertissement, objet artistique, objet sociologique, révélateur des mœurs de l’époque et même objet de science, la série télé brasse large. De Chapeau Melon et bottes de cuir à Breaking Bad en passant par Sex and the City ou Mad men, les séries ont conféré une dimension nouvelle au support télévisuel. Véritable vecteur de tendances, les personnages s’invitent dans nos quotidiens et dans nos discussions au même titre que la musique ou le cinéma.

Cependant, quelques controverses persistent. La série télé n’est-elle qu’un simple divertissement ou peut-elle prétendre au statut d’œuvre d’art ? Reflète-t-elle les mœurs et les préoccupations d’une époque ou peut-elle se révéler elle-même créatrice de modèles sociaux ? Quelle place occupe la société de consommation ainsi que les habitudes consuméristes dans le format même de la série télé ?

Avec nous pour en débattre ce soir, Pacôme Thiellement, essayiste et réalisateur français qui travaille sur les objets chéris de la popculture comme le vedettariat, Paul McCartney, le président Schreber (un peu moins pop culture mais bon…) ou encore Twin Peaks. Pacôme Thiellement s’est d’abord essayé à la bande-dessinée en dirigeant le fanzine Réciproquement. En 1997, il se met au cinéma expérimental et réalise une quarantaine de vidéos avec son acolyte Thomas Bertay. Il publie un certain nombre d’essais dont « L’homme électrique, Nerval et la vie » ou encore « La main gauche de David Lynch- Twin Peaks et la fin de la télévision ». En 2012, il publie aux éditions Inculte sa première fiction « Soap Apocryphe ».

Nous essaierons donc de savoir si la série télé relève exclusivement du divertissement au sens pascalien du terme, art de l’esquive et du détournement pour palier à l’état de déréliction plus ou moins constant de l’existence humaine, ou si elle touche elle-même au transcendantal, à la mystique et donc à l’art.

Avec nous également ce soir, Maxime Potherat, réalisateur de web série. Grâce à Maxime, Dessine-moi un mouton s’invite ce soir dans les coulisses de la réalisation d’une série. Nous saurons donc d’où vient l’inspiration et comment l’on construit une série.

Vous pouvez retrouver Pacôme Thiellement ici:

https://www.facebook.com/events/178480908978618/

Chroniques: Zéphyr, Jonathan

Entretien: Mélanie, Zéphyr

Présentation: Anaïs


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