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Du vendredi 7 juin au mardi 11 juin, à l’Institut Lumière : L’Homme tranquille de John Ford

Publié le 07 juin 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Un chef-d’œuvre en copie neuve et en ressortie nationale

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Séances : Ve 7/06 à 21h – Sa 8/06 à 16h45 – Di 9/06 à 14h30 – Ma 11/06 à 16h30
Plus d’information sur le site de L’Institut Lumière

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 L’Homme tranquille
de John Ford
Avec John Wayne, Maureen O’Hara, Barry Fitzgerald
USA, 1952, 2h09
Date de reprise : 5 juin 2013 – Version restaurée

Synopsis : Après avoir tué son adversaire au cours d’un combat, un boxeur décide de rentrer dans son pays natal, l’Irlande. Il épouse Mary-Kate Danaher malgré le frère de sa belle, opposé a ce mariage.

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Extraits de A la recherche de John Ford de Joseph McBride (Ed. Institut Lumière/Actes Sud, 2007)

«Ces quinze dernières années, Ford les avait passées à filmer les conflits militaires à travers le monde et à recréer des scènes de batailles à Hollywood et dans les déserts du Sud-Ouest américain. La guerre froide était en train de bouleverser ses repères personnels et professionnels. L’ombre de la culpabilité planait sur lui, plus marqué qu’il ne voulait le reconnaître par les guerres fratricides qui enflammaient Hollywood depuis quatre ans. Comme Sean Thornton [le héros du film] quittant l’Amérique avec au cœur l’horreur d’avoir tué un homme sur le ring, Ford fuyait la violence, le succès matériel et le rêve américain. L’Homme tranquille serait son exorcisme : dans ce paradoxe bienvenu, Ford était en Irlande pour réaliser un film sur un guerrier devenu pacifiste. »

« Magistralement photographié par Ford et Winton C. Hoch, l’Irlande de L’Homme tranquille est présentée comme le fantasme romantique d’un homme tourmenté, doublement victime du sentiment d’exil : après avoir été arraché à son Irlande natale étant enfant, il abandonne volontairement son pays d’adoption, les Etats-Unis. Le mélange de comédie et de drame, dans le film de Ford le plus aimé du public, reflète le conflit culturel qu’incarne Sean lui-même. Sa quête pour une patrie de conte de fées où il trouverait "calme et paix" évoque les désirs parfois névrosés de la diaspora irlandaise. »

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« John Ford était un roi ; il adoubait tous ceux qui avaient l’immense chance de travailler avec lui. » Jean Renoir, 1973

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« Une  fantaisie en Technicolor d’une éblouissante beauté. » Joseph McBride (John Ford, Ed. Institut Lumière/Actes Sud, 2007)


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