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Mardi 11 juin, à l’Institut Lumière : Gérard Camy présente Pat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah

Publié le 07 juin 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil
  • A 19h30, conférence sur Sam Peckinpah par Gérard Camy, auteur de Sam Peckinpah (L’Harmattan) 
  • A 21h, présentation de Pat Garrett et Billy le Kid 

Les séances pour Pat Garrett et Billy le Kid :
Ve 7/06 à 14h30 – Ma 11/06 à 21h , en présence de Gérard Camy – Me 12/06 à 21h15 -  Sa 15/06 à 20h30 – Di 16/06 à 18h45 – Ma 18/06 à 21h

Plus d’information sur le site de L’Institut Lumière

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Pat Garrett et Billy le Kid
Réalisé par Sam Peckinpah
Avec  Kris Kristofferson, James Coburn, Bob Dylan
USA, 1973, 2h02, couleur

Synopsis : En 1881, au Nouveau-Mexique, dans le repaire de Fort Sumner, Pat Garrett retrouve Billy, son ancien compagnon de route, et lui annonce qu’il est devenu shérif. Pat lui recommande alors de quitter les environs, sinon il sera dans l’obligation de l’éliminer. Billy ignore son conseil. Commence alors une poursuite impitoyable entre le policier et le jeune hors-la-loi.

La quintessence du style crépusculaire et chaotique de Peckinpah. Relevons cette fascinante analogie des desperados de l’Ouest joués par ceux du rock’n roll : Bob Dylan et Kris Kristofferson.

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A propos de la restauration

Les droits du western du cinéaste Sam Peckinpah, Pat Garrett et Billy le Kid, ont été racheté afin de "réhabiliter" ce film, massacré lors de sa sortie par le studio MGM comme la majorité des longs métrages de ce grand réalisateur. Sharon Peckinpah, fille du maestro, donne son aval, toute contente que le film de son père soit enfin présenté sous sa forme d’origine.

 Jean-Max Causse, directeurs des Studios Actions, et Patrick Brion, responsable des acquisitions de France 3, sont bien entendu très heureux de cette entreprise, et paraîssent très excité à l’idée de montrer enfin une version intégrale d’un de leurs films fétiches, beaucoup moins toutefois à la présentation de la facture émanant de Turner. Fans opiniâtres, ils achètent le film trois fois le prix normal des classiques, et investissent même avec différents autres entrepreneurs (MGM, ce dernier désirant effacer ses erreurs passées) leurs participations personnelles dans la restauration, les japonais aussi et Ted Turner, reconnaissant les efforts faits par chacun, consentira a achèté le film pour sa chaîne TV afin de faire baisser le prix d’achat.

 L’entreprise pouvait dès lors commencer, les investisseurs ont aussitôt demandé au monteur d’origine, Roger Spottiswoode, d’établir, grâce à ses notes d’époque (celle de Sam), une version conforme au souhait de Peckinpah.

Roger Spottiswoode, l’un des monteurs d’origines, aujourd’hui connu en tant que réalisateur (Randonnée pour un tueur) et scénariste (48 heures) a été chargé de refaire le montage, qui avait été tronqué à l’époque. A sa charge donc de retrouver ce que voulait réellement monter Sam Peckinpah.
Cette nouvelle version de Peckinpah et Spottiswoode comporte de nombreuses scènes supplémentaires, notamment le triste destin de Garrett ( James Coburn) visible au tout début du métrage, alors que dans la version de 1973, à la fin du film, il quittait la ville sur une charrette, bien en vie, avant le célèbre THE END. Une happy-end non prévue par Peckinpah, aujourd’hui rétablie.
Une autre scène marquante supplémentaire, celle de la mort du shérif Baker transcendée par le "Knocking on Heaven’s Door" de Bob Dylan.

Le film passant ainsi de 103 minutes à 122 mn. A la télévision américaine, les scènes de violence et de nudité sont encore raccourcies, mais ces nouvelles séquences ont toutefois été rajoutées.


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