Genre: comédie
Année: 1986
durée: 1h25
L'histoire: Afin de changer les idées de Paul, tout juste sorti de prison, Julius décide de l'emmener à Saint-Tropez. Les deux jeunes hommes volent une voiture et font sur le trajet la connaissance d'une charmante auto-stoppeuse, Évelyne, dont Julius ne tarde pas à tomber amoureux. Pour Paul, l'amour ressurgit sous la forme de son ancienne compagne Milka, aux bras d'un marchand d'art dénommé Saedi. C'est alors qu'on propose à Paul et à Julius de subtiliser deux statuettes pré-colombiennes appartenant à Saedi, qui s'avère en fait être un escroc.
La critique d'Alice In Oliver:
Il faut bien le reconnaître: Max Pécas reste le grand oublié de ce blog surtout consacré aux grands noms du nanar et du navet. Rassurez-vous, Naveton Cinéma a bien l'intention d'aborder ce "nanar man" à la française. Preuve en est avec Deux Enfoirés à St-Tropez, sorti en 1986, et second volet de la trilogie "tropézienne" après Les Branchés à St-Tropez et avant On se calme et on boit frais à St-Tropez. Deux Enfoirés à St-Tropez reste le dernier succès en salle de l'ami Max Pécas.
Le dernier volet de la trilogie, donc On se calme et on boit frais à St-Tropez, connaîtra un échec cuisant et une indifférence totale lors de sa sortie au cinéma. Au niveau de la distribution, Deux Enfoirés à St-Tropez réunit Philippe Caroit, Jean-Michel Noirey, Caroline Tresca et Jean Vinci.
Max Pécas est fidèle à lui-même. Par là, comprenez que le scénario fait partie des abonnés absents. Attention, SPOILERS ! A sa sortie de prison, Paul est accueilli par son meilleur ami, Julius.
Ensemble, les deux potes ont bien l'intention de faire les "400 coups" et de connaître la richesse et la fortune. Pour y parvenir, les deux acolytes décident de se rendre à St-Tropez. Sur place, ils font la connaissance d'une belle jeune femme, Evelyne, qui ne laisse pas Julius indifférent.
Quant à Paul, il trouve un emploi de sauveteur et retrouve son ancienne compagne, Mika, désormais fiancée à Saedi, un marchand d'art, qui est en vérité un escroc.
Julius et Paul organisent alors un plan pour subtiliser à Saedi une statuette d'une valeur inestimable. Mais évidemment, rien ne va se passer comme prévu... En vérité, difficile de ranger Deux Enfoirés à St-Tropez dans la catégorie comédie, tout simplement parce que le film contient peu de gags. Ou alors quand il y en a, c'est franchement lamentable.
Le film repose sur les épaules de ses deux interprètes principaux, donc Philippe Caroit et Jean-Michel Noirey (que j'ai déjà cités).
Hélas, les deux acteurs n'ont aucun talent comique. Par exemple, Philippe Caroit, avec son regard azur et de bellâtre sur le retour, constitue un sorte de Thierry Lhermitte du pauvre. Au même titre que Jean-Michel Noirey, Philippe Caroit est condamné à cabotiner dans cette comédie que l'on qualifiera d'estivale. Contrairement à d'habitude, Max Pécas ne propose pas de personnages atypiques.
Ne vous attendez donc pas à voir un travesti ou encore la caricature de l'homosexuel zélé, bref le genre de protagoniste qui revient assez souvent dans les films de Max Pécas. Ici, rien. C'est nul, le néant absolu et le vide abyssal. Même en terme de femmes à poil, cette comédie se révèle décevante même si on voit parfois quelques nichons, Max Pécas oblige.
Deux Enfoirés à St-Tropez n'a donc rien à voir avec un nanar. Le film est tout simplement un gros navet qui ravira peut-être les fans acharnés du réalisateur (tout du moins, si ça existe !).
Note: 01/20
Note naveteuse: 17/20