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Scandale de la cathédrale orthodoxe russe à Paris : Filippetti et Delanoë menacés !

Publié le 09 juin 2013 par Delanopolis
C'est une affaire qui sent mauvais pour Delanoë et Filippetti. Nos lecteurs en ont été informés dès l'origine : alors qu'un projet de Manuel Yanofsky avait été choisi par un jury international pour la future cathédrale russe du quai Branly, sur l'emplacement actuel de l'immeuble Météo-France, Delanoë a fait pression pour que le concours soit annulé et qu'un autre projet soit promu, celui de l'architecte Frédéric Borel. Par la suite, dans le tumulte qui en est résulté, on fit chercher Jean-Michel Wilmotte, spécialiste du consensus architectural. Pourquoi ? Le prétexte est que le bâtiment proposé par Yanofsky serait d'une forme vulgaire et insuffisamment innovante. Quand on connaît les ratages monstrueux des Halles, avec le jardin de Mangin et la Canopée de Berger, préférés au superbe et historique projet de l'architecte Rem Koolhaas, on ne peut que rire (jaune) devant un pareil prétexte. Idem quand on observe le fiasco du bâtiment des Magasins généraux restructurés par Jakob et Mac Farlane sur la Seine, quai d'Austerlitz. Delanoë et son adjointe Hidalgo à l'urbanisme, c'est une litanie de médiocrités architecturales avérées ; c'est depuis 12 ans Paris enlaidi à grands frais. Alors ? Dans l'affaire de la cathédrale orthodoxe il s'agit simplement de l'arbitraire d'une petite coterie autour du Pavillon de l'Arsenal, organisme satellite de la ville de Paris présidé par Hidalgo, coterie qui se croit détentrice du bon goût et, surtout, fonctionne entre amis. Delanoë, qui sait bien que son bilan dans le domaine est déplorable, a cru au départ pouvoir sauter sur cette occasion de se faire passer pour un défenseur de la modernité architecturale. Le problème, souligné par l'architecte évincé, tient aux pressions sur l'administration du ministère de la culture et les différents partenaires du dossier pour qu'ils entravent un projet bien avancé et légalement conduit. Le rôle de la directrice de cabinet de Filippetti, Laurence Engel, ancienne directrice des affaires culturelles de la ville de Paris et épouse d'Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollande, pourrait lui aussi être mis en cause, par son positionnement successif des deux côtés du dossier, ville et Etat. Tout cela ressemble tant à de l'abus de pouvoir que Yanofsky a engagé une procédure pénale. Souhaitons qu'elle soit l'occasion de révéler les méthodes dévoyées de l'architecture parisienne depuis 12 ans. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de l'avocat de Manuel Yanofsky. Scandale de la cathédrale orthodoxe russe à Paris : Filippetti et Delanoë menacés !
"Paris le 5 juin 2013.

La société d'architecte SADE rappelle qu'elle a remporté dans la plus grande transparence un CONCOURS INTERNATIONAL, à deux tours, ouvert aux architectes du monde entier.

Le jury franco russe comptait parmi ses membres français des représentants du PREMIER MINISTRE, du MINISTRE DE LA CULTURE, de la MAIRIE DE PARIS, du Comité d'aménagement du VIIème arrondissement et de la MAIRIE de ce même arrondissement.

A l'instigation du MAIRE DE PARIS, les plus hautes autorités de l'ETAT ont remis en cause le résultat d'un exercice exemplaire de la démocratie participative et tenté d'imposer à la FEDERATION DE RUSSIE un nouvel architecte en la personne de Monsieur Jean-Michel WILMOTTE sans un nouveau concours.

C'est ainsi que Madame Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la Culture et de la Communication a exercé des pressions illégales sur de hauts fonctionnaires des A.B.F. et de la D.R.A.C. pour qu'ils donnent leur avis négatif sur la demande de permis de construire déposée par la FEDERATION DE RUSSIE et la SADE.

D'une part, la société d'architecte SADE a demandé au Juge des Référés du Tribunal de Grande Instance de PARIS, saisi à titre conservatoire dans le cadre d'une procédure d'urgence de suspendre la résiliation de son contrat que vient de lui notifier la FEDERATION DE RUSSIE et d'interdire à son Confrère Jean-Michel WILMOTTE d'intervenir sur ce projet.

D'autre part, la SADE a déposé plainte auprès de la COUR DE JUSTICE DE LA REPUBLIQUE contre Madame Aurélie FILIPPETTI pour ABUS D'AUTORITE PUBLIQUE, délit prévu et réprimé par l'article 432-1 du Code Pénal.

Enfin, la société SADE a donné assignation à Monsieur Bertrand DELANOE en paiement de la somme de 10 millions d'euros à titre de dommages et intérêts pour violation des obligations contractuelles découlant du CONCOURS auquel la VILLE DE PARIS avait participé en qualité de membre du jury.

10 millions d'euros ! Espérons que Delanoë, s'il est condamné, le soit intuitu personae et non ès-qualités !!!


Pour retrouver nos précédentes informations sur ce sujet, cliquez ICI.

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