Collection : Un Mystère n° 22
Editée par : Presses de la Cité
1ère édition dans cette collection : 1950
Le mot de l'éditeur
non disponible
Critique
Est-il admissible d’être déçu par un roman du dieu Chandler ? Non bien sûr, et pourtant je vais m’y risquer.
Un policier américain, Delaguera, est écarté d’une affaire car il connaît trop la victime d’un meurtre, victime qui n’était un parangon, ni de sainteté, ni d’honnêteté… Un mafieux donc, mais un mafieux amoureux.
Notre détective, qui se veut obstiné en raison d’une vieille amitié le liant au décédé, s’entête et veut comprendre. Il comprendra, après avoir reçu force coups sur la tempe, assisté on se demande bien comment à plusieurs meurtres, effacé lui-même à la fois des témoins et des assassins, mais laissé en finale libre le personnage qui est cause de tout, le meurtrier, à moins qu’il ne s’agisse d’un féminin du dernier mot.
Une intrigue embrouillée et hautement invraisemblable… Néanmoins, et fort heureusement, il reste le style Chandler, de l’humour froid et un dédain complet des codes établis.
Ca se lit très vite, et ça ferait bien l’épisode d’une série TV de quarante minutes… Mais ne cherchez surtout pas plus loin : il s’agit d’une petite nouvelle, dont l’intrigue est d’un niveau de lycée mais dont le style est d’excellente facture.
Noté: impossible à noter, désolé !