L’Armada de Rouen 2013.
« Les plus grands voiliers du monde » dit-on dans le programme ; les plus beaux, les plus gros, venus du monde entier afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent de mettre un pied marin sur eux. Gratuitement, pour le plaisir des yeux et du porte-monnaie, à 1h30 de Paris.
J’aime les voiliers. Je rêve d’en avoir un, de sillonner des bouts de monde à loisir, entre deux papiers, entre deux boulots. Alliance du romantisme, de la liberté, du voyage et de la découverte de nouveaux mondes.
Pour ronger le frein, il y a l’Armada. On s’y perd, on admire, on se fait petit devant ces impressionnants trois-mats, goélettes, bâtiments militaires et autres rafiots de prestige. La plupart d’entre-eux n’ont qu’une vocation ludique ou touristique ; on les loue à la journée, à la semaine, pour un mariage ou pour visiter la baie de Saint-Michel. Finie, l’époque des pirates, des Colombs et des qui allaient pêcher en haute mer avec un équipage à deux chiffres.
Restent le folklore, les vieux loups, les vieux fous ; et, pour ceux qui restent à vouloir traverser l’Atlantique ou le Pacifique pour le plaisir de l’océan et de la navigation, restent les petits voiliers, les bourses aux skippers et aux équipiers, le bateau-stop pour un rêve pas si difficile à toucher du doigt.
C’est seulement tous les cinq ans – et c’est du 6 au 16 juin à Rouen cette année.
Plus d’informations : http://www.armada.org/
Un jeune pirate essaie de tirer un boulet de canon sur la foule
La foule en question. Le week-end, et s’il fait beau, il y a beaucoup, beaucoup de monde.
Un voilier de la marine portugaise
Des marins néerlandais
Un homme hisse les voiles d’un bateau pirate
Les voiles en question, une fois hissées
L’avant d’un beau voilier
L’arrière d’un autre beau voilier
Des gens qui descendent des voiliers
Un parfait inconnu menaçant de tirer à boulet rouge sur moi
De la fiente de mouette utilisée pour graisser les cordes