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Mon Martien Bien Aimé

Publié le 15 juin 2013 par Olivier Walmacq

Mon Martien Bien Aimé

Genre : Comédie Fantastique

Année : 1999

Durée : 1h30

L'histoire : Un extra-terrestre s'écrase sur la Terre et s'y retrouve prisonnier. Un journaliste le découvre et décide de l'héberger dans sa maison, espérant écrire une histoire sensationnelle sur lui...

La Critique De Titi70 :

A la fin des années 90, le succès du film The Faculty va relancer l'intérêt des producteurs pour les histoires d'extraterrestres. Du coté de chez Disney, les pontes du studios décident d'adapter une série des années 60, Mon Martien Favori.

Le show sera notamment diffusé chez nous dans les années 90 et raconte l'histoire d'un journaliste qui, après avoir trébuché sur un vaisseau spatial, rencontre un extraterrestre ayant une apparence humaine. Avec lui, l'homme va vivre de nombreuses aventures, car notre alien est un inventeur hors pair, entre autre d'une machine à voyager dans le temps.

On peut se demander l'intérêt d'une telle adaptation, surtout 30 ans après la série originale, mais c'est une question que les exécutifs de Disney ne se posent visiblement pas.

Mon Martien Bien Aimé

Il recrute un supposé specialiste de la comédie, à savoir Donald Pétrie, qui engage un casting composé de Jeff Daniels, Elisabeth Hurley (tout droit sortie du premier Austin Powers), la revenante Darryl Hannah, et pour le rôle de l'extreterrestre inventeur, Christopher Lloyd.

Quand le type qui nous a pondu des oeuvres impérissables comme Miss Détéctive avec Sandra Bullock, ou Comment Se Faire Larguer En 10 Leçons, adapte une série qui n'est pas franchement restée dans les mémoires, autant dire que ça sent déja le sapin.

L'histoire de cette version cinéma, baptisée Mon Martien Bien Aimé, reste fidèle à la trame de base. Tim O'Hara est un journaliste télé pas franchement doué et qui accumule la malchance, à tel point que son patron le relègue sur un reportage qui n'intéresse personne.

Sur le point d'être viré après une nouvelle maladresse, il voit passer au dessus de sa voiture une soucoupe volante qui s'écrase non loin de la.

Sur place, il ne trouvera rien et pensera avoir rêvé. Mais une fois chez lui, il s'avère que le martien l'a suivi. Rapidement, le journaliste le fait passer pour son excentrique oncle Martin.

Dans le même temps, des scientifiques découvrent l'existence de l'alien et sont sur ses traces. Le journaliste va donc devoir aider son nouvel ami à réparer sa navette et repartir chez lui.

Mon Martien Bien Aimé

Sur cette trame basique viennent se greffer des acteurs en roue libre et un manque flagrant d'inspiration, ajouté à un coté inofensif qui devient vite exaspérant.

Au menu, donc : Un costume qui parle (celui de l'alien en l'occurrence), des amourettes entre le journaliste et une collègue, et des gags tout juste bons à faire sourire. Un exemple : L'extreterrestre découvre les glaces et s'en fout absolument partout ou tire la langue à un gamin, le costume parlant matte une fille en train de se déshabiller ou prend des bains dans la machine à laver et j'en passe.

Sans parler du scientifique de service, complètement idiot et qui kidnappera Elisabeth Hurley pour la soumettre a des tests en la confondant avec l'alien.

Bref, tout cela sent vraiment le produit torché à la va vite et le spectacle devient rapidement ennuyeux. Entre le cabotinage ahurissant de Christopher Lloyd et les hurlements hysteriques d'Elisabeth Hurley, il faudra également supporter une morale à deux balles, nous confirmant qu'on est bien dans une production Disney, puisque notre journaliste découvrira, au cours du film, que rien ne vaut l'amitié.

Au final, Mon Martien Bien Aimé est surtout un énorme navet, paresseux et très chiant dans lequel des acteurs en mal de bons rôles viennent payer leur impots.

Note : Vraiment pas envie de noter un truc pareil
Note Naveteuse : 18/20


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