Mama en 5 points

Il y a cinq ans, deux sœurs, Victoria et Lily, ont mystérieusement disparu, le jour où leurs parents ont été tués. Depuis, leur oncle Lucas et sa petite amie Annabel les recherchent désespérément. Tandis que les petites filles sont retrouvées dans une cabane délabrée et partent habiter chez Lucas, Annabel tente de leur réapprendre à mener une vie normale. Mais elle est de plus en plus convaincue que les deux sœurs sont suivies par une présence maléfique…

• D’habitude j’évite ce genre de film, car je passe les 3/4 du temps planqué derrière un pull/veste/coussin. Mais là, j’ai tenu bon et je suis restée scotché à l’écran. Pourtant Mama fait bien flippé comme il faut et vous fait bondir sur votre siège plus d’une fois. Alors, oui les amateurs d’adrénaline et de frissons seront servis, par contre si vous cherchez un truc trash et sanguinolent, allez voir le remake d’Evil Dead…

• La première raison pour laquelle je n’ai pas lâché mon écran, c’est pour la prestation des deux jeunes actrices, Megan Charpentier et Isabelle Nelisse. C’est deux gamines et surtout Isabelle (qui joue Lily) sont incroyables dans leur rôle. Jouer ce genre de rôle à leur âge et avec une telle justesse… Franchement chapeau bas !

• La seconde raison, c’est très probablement la présence de Nikolaj Coster-Waldau au casting. Sérieux, que ce soit face au fantôme d’une femme folle au sur un champ de bataille (Game of Thrones), je pourrais le suivre partout. Bad guy ou non, il lui suffit de sourire et de vous laisser envelopper par son regard pour vous sentir en sécurité.

• L’esthétique du film est parfaite : sombre et terrifiante. L’utilisation des ombres et des couleurs ternes donnent une dimension plus classique et désuète à ce conte fascinant.

• La fin est surprenante et à la hauteur du reste de ce récit. Réalisé et écrit par Andres Muschietti, Mama est un premier film d’horreur qui annonce le meilleur pour la potentielle carrière de ce cinéaste, surtout quand on sait que Guillermo del Toro veille au grain.