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L'effet papillon :: L'oasis

Par Imperfectman

la route est longue et la solitude est mon plus fidèle compagnon
a un millier de kilomètres de chez moi, l’amertume reste toujours la même
le bleu du ciel ne peut empêcher mon cœur de sombrer dans le noir,
et pourtant je ne peut décoller mes yeux, du ciel...matin et soir.
au milieu de nul part, le soleil me guet, ses rayons me traque tell une bête
la tête baissé, les yeux collés sur le sable rouge, je n’allais pas croire ce que je découvre
un oasis...aux frontières du monde connus, au milieu de ces dunes légendaires
au centre d’un paysage aux couleurs de l’enfer,
je passe mes mains sur mes yeux, j’essaye de les démentir, de me dire
que il y a plus d’espoir, plus de rêves pour y croire...
une brise vient caresser mon visage, et m’inviter à son monde
je me laisse tenté, je la suis volontiers, guidé par ses parfums divins
ses palmiers d’un vert inouïs et ses arômes sucrés,
au bout d’un chemin caché, j’arrive a une source miraculeuse, là ou l’eau
gaie à l’infinie, là ou l’oasis ma appelé, là ou ma destiné ma convié
je m’assoie, je meurs de soif, mais j’ai peur de boire,peur de m’attacher, peur de souffrir, peur d y perde le reste de mon coeur.
la nuit avance a pas sure,le soleil s’éclipse derrières les dunes, et j’allume
un feu au bord du lac... j’ai cru entendre des chuchotements , j’ai cru que l’oasis
me parlais, me racontais ses histoires intimes, me murmurais des contes que seul le désert connais. moi je dormais couvert sous ses draps de sables, dissimulé sous l’ombre de ses palmiers.
des heures sont passés, peut être des jours et je n’ai pas bougé, et ce que je redoutais le plus est encore arrivé, j’avais plus envie de repartir, je savais que mon coeur m’avais trahis encore une fois, qu’il s’est attaché à cette endroit, que je doit désormais quitter.
c’est ainsi...a chaque fois que je doit me séparer de quelque chose, je laisse une part de moi, un fragments de mon coeur, un bout de mon âme, j’essaye de me convaincre du contraire, mais je n’y peut rien, je suis ainsi fait, faudra juste que je l’accepte.
le soleil reprend son arche au beau milieu du ciel, et je pense que la route m’appelle
je me retourne face a mon oasis , et j’ai juste envie de verser des larmes
“ tu sais que tu va me manquer !“ je lui dis...et son silence fais fondre mon âme
je le regard une dernière fois, et je me dis que peut-être je serais pas le premier,
ni le dernier à tomber sous ses charmes. je lance un sourire ironique et je part
je marche loin de mon paradis que je ne peut oublier et j’essaye de ne pas se retourner,
pour le regarder mais..ce que je savais pas a cet instant, ce que mon coeur a refusé de croire à ce moment, c’est que mon oasis s’est attaché lui aussi à...moi.

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