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« La fille qui ne croyait pas aux miracles », quand l’espoir n’est plus… (Wendy Wunder)

Par Lenbouquinee @lenbouquineee

lafillequiLa fille qui ne croyait pas aux miracles, Wendy Wunder

Éd. Hachette

376 p.

Campbell, une adolescente atteinte d’un cancer, est sur le point de mourir. Comment profiter de ses derniers instants quand on sait que c’est bientôt la fin ? C’est comme cela que raisonne la jeune fille. Tout est sans espoir pour elle : son avenir est gâché par sa maladie, ne la laissant pas voir au delà de quelques mois. Mais un beau jour, elle retrouve une liste écrite avec son amie Lily, elle aussi atteinte de la même maladie. Sur ce bout de papier, elle y avait écrit ce qu’elle devait faire avant de mourir. Et si c’était le début à tout ?

Mon avis :

Le roman nous présente le destin tragique d’une jeune fille et qui a encore tant à voir : elle est atteinte d’un cancer. Sa maladie étant au dernier stade, Campbell vit sans doute sa dernière année, voire ses dernières semaines. Ce qui lui arrive affecte beaucoup sa façon de penser : elle se renferme sur elle-même et refuse de profiter du moment présent. Elle refuse également de passer de bons moments.

La protagoniste nous rappelle ainsi sans cesse qu’elle ne pourra pas assister au futur contrairement à son entourage et aux gens qu’elle rencontre. Elle les envie beaucoup et cette pensée m’a rendu triste et j’ai compati à sa situation. J’ai été touché par l’histoire émouvante de l’héroïne.

Le début du livre est lent à démarrer et certaines descriptions m’ont laissé pleine de confusion. Notamment sur son lieu de résidence et certains détail qui n’étaient pas trop importants puisque j’ai pu continuer ma lecture tranquillement. En revanche, il y a un flou autour de ses origines qui se confirment au cours du roman. Peut-être que j’ai fait une faute d’inattention au tout début mais à cause de cela, j’ai dû revisiter l’image que je m’étais faite de Campbell.

Le début est donc d’une banalité et ennuyeux. Le style d’écriture de l’auteure aide beaucoup et facilite ainsi la lecture. Mais passé les 150 premières pages, elle est plus aisée dans le sens où il se passe plus de choses et les personnages deviennent de plus en plus attachants.  Ce changement est dû au voyage que Campbell, sa mère et sa soeur sont sur le point d’effectuer : elles se dirigent vers une ville miracle qui répond au nom de Promise. Selon la jeune fille une telle ville ne peut exister compte tenu de sa situation actuelle, au plus grand désarroi de sa famille. Car tout ce qu’elles désirent, c’est que la protagoniste croie finalement aux mystères et joies de la vie. Y parviendront-elles ?

De plus, les personnages sont attachants malgré le fait que l’auteur ait choisi d’exploiter qu’un seul côté de leur personnalité. On ne voit donc seulement que le bon en eux, ce qui rend le récit un peu trop superficiel à mon goût. Il n’y a que Campbell qui sorte du lot et  dont la personnalité est nuancée. On y découvre alors ses bons et mauvais côtés.

Voilà un beau récit qui nous incite à réfléchir à la vie et la valeur qu’on lui donne. Rien n’est trop tard pour entreprendre des choses ! Et même si le temps peut manquer, il ne faut pas perdre espoir et c’est quand on lâche prise que les meilleures choses peuvent se passer. En plus de donner une belle leçon de vie, Wendy Wunder parvient parfaitement à transmettre des émotions.

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