Idolâtré pour son inventivité et pour sa capacité à régulièrement révolutionner le petit monde du numérique grâce, entre autres choses, à l’Iphone, l’Ipad ou plus anciennement aux ordinateurs Mac, Steve Jobs devient aujourd’hui un héros de cinéma. Il aurait été surprenant que le septième-art ne s’interresse pas au destin de ce personnage hors du commun, et force est de constater que les bougres n’ont pas attendu bien longtemps après son décès.
C’est donc moins de deux ans après la disparition du patron d’Apple, que le biopic retraçant son parcours sera sur nos écrans. Le 21 août très exactement.
Présenté au festival de Sundance, Jobs se dévoile aujourd’hui via une première bande-annonce. Une vidéo qui ne promet, à priori, rien de plus qu’un biopic comme Hollywood sait s’y bien les produire, soit un produit à l’apparence très formatée, mais pour autant pas dénué d’intérêt.
Parmi les bons points, il y a Ashton Kutcher, tout d’abord, qui a hérité de la lourde tache d’incarner le géant du numérique et qui pourrait bien prouver à ses détracteurs qu’il n’est pas seulement un bellâtre spécialisé dans les romances. La ressemblance est d’ailleurs frappante. Notons au passage l’excellente tenue d’une distribution qui compte dans ses rangs Dermot Mulroney, J.K. Simmons, Matthew Modine, James Woods, Ron Eldard, Lukas Haas ou encore Kevin Dunn.
Il y ensuite la vie de Jobs, qui reste l’une des plus grandes success story de la mythologie moderne américaine. De ses débuts, dans un garage, aux plus hautes sphères, que ce soit avec Apple ou Pixar, Steve Jobs, quoi qu’on puisse penser du personnage, a monté sans relâche les échelons pour au final redessiner les contours du numérique, mais aussi de la communication. Homme de scène, gourou pour certains, génie pour d’autres, Jobs devrait, grâce à ce film, ne plus avoir de secret pour nous…
À noter que le film est réalisé par Joshua Michael Stern.
@ Gilles Rolland