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Ciné : Les beaux jours

Par Plumesolidaire

 

♥♥   ah ouais quand même (bien)

      bof 

♥♥   ah ouais quand même (bien)

♥♥♥   top (très bien)

♥♥♥♥♥   pire que top (trop rare)

 ♥♥♥♥♥♥   des comme ça y en a qu'un par siècle

Le choix des films baisse en intérêt chaque année après le Festival de Cannes, et à l'approche des activités de plein air.

Toutefois, par temps orageux, la proximité d'une salle de cinéma est appréciable. On y trouve la fraicheur de l'ombre des arbres qui nous manquent, et la sécheresse parfumée de l'air de la Provence qui fait rêver.

Histoire de ma changer les idées, je me suis tourné vers un film franco français qui traite du problème de la retraite. Thème qui m'intéresse éminemment

Une dramatique franco française a ceci de roboratif qu'elle nous ramène toujours à l'observation de nos états d'âme à travers des personnages qui ont du temps à perdre avec eux-mêmes.

Dans ce cinéma intimiste, même si le fond est tragiquement vrai - rien n'est plus important pour chacun d'entre nous que ce qui se passe quand le temps a passé -, il y a dans mon esprit risque d'ennui.

Les beaux jours surfe doucement avec pudeur, justesse et humour sur cette vague. Fanny Ardant est merveilleuse en dentiste retraitée. Et Patrick Chesnais, en mari cocu conscient et malheureux de l'être, est profondément attachant.

En tant que mâle et jeune retraité, j'ai compati : c'est vers lui que mon attention s'est portée in fine.

Mon souci, c'est que ma femme prend sa retraite dans quelques temps.

Alors pas question qu'elle s'émancipe avec un Don Juan comme Laurent Lafitte.

A partir de maintenant je la tiens à l'oeil.

Et le bon !

Lire l'excellent article de Rue 89 : Fanny Ardant et "Les beaux jours" : le film "anticougar"

Plume Solidaire


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