Le réalisateur Serge Korber tournera avec Pierre Richard et Jean-Pierre Marielle Drôlement bath, son 81e film, qui racontera l’histoire d’un orphelin juif, dont la mère fut internée au camp de Brens.Dramatique par définition, le sujet sera traité sur le ton de la comédie.
Brens sera un des lieux de cette histoire triste et poétique. La mère du héros, un orphelin juif de la Seconde Guerre mondiale, fut internée dans le camp de femmes de Brens avant d’être envoyée à Drancy puis en Allemagne.
C’est une histoire vraie, celle de Léon Wodowski, un enfant dont toute la famille a péri dans l’Holocauste. Juifs polonais, son père, sa mère, son petit frère et sa sœur ont été assassinés par les nazis. Le petit Léon s’est retrouvé tout seul
Drôlement bath, expression qui dans l’argot des années «40» signifie «Super bien», retrace le périple du gamin, âgé de 10 à 14 ans à l’époque entre 1940 et 1944, qui s’est réfugié en Suisse, avant d’aboutir aux États-Unis, où il vit toujours. Léon, qui a maintenant 82 ans, a résumé cette enfance tragique dans un récit de 50 pages.
J’en ai eu connaissance par un ami. Moi-même enfant juif caché au Chambon-sur-Lignon, ça me parle
dit Serge Korber.
Cette jeunesse sous l’Occupation sera traitée sous la forme d’un road-movie. Deux amis aujourd’hui octogénaires, Léon, dont le rôle sera interprété par Jean-Pierre Marielle et Moïshe, joué par Pierre Richard, alterneront entre présent et passé, émaillé de souvenirs terribles et parfois drolatiques. «Le rôle de la mère pourrait revenir à la cantatrice française Natalie Dessay, dont ce serait la première apparition sur grand écran», annonce Serge Korber, qui sera metteur en scène, en collaboration pour la première fois avec son fils, le scénariste Thomas Korber.
La sortie en salles est prévue fin 2014 ou début 2015.
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