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Critique: les beaux jours

Par Cinedingue @cinedingue

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Les Beaux Jours, c’est le nom d’un centre qui propose aux retraités toutes sortes d’activité, de la poterie à l’informatique en passant par le théâtre. Pour son anniversaire, Caroline, toute jeune retraitée, se fait offrir par ses filles un coffret découverte, dans le but de meubler un peu son temps alors que Philippe, son mari, est encore très occupé. Au départ très hostile, elle y apprendra beaucoup notamment auprès de Julien, le professeur d’informatique quarantenaire…

Cinéaste des histoires d’amour clandestines (Love etc, Rien à faire…), Marion Vernoux revient après 10 ans d’absence pour un film coécrit avec l’auteur du roman dont il s’inspire, Fanny Chesnel (une Jeune Fille aux cheveux blancs). Elle y traite à nouveau d’une relation adultère mais entre une femme de 60 ans et un homme de 40.

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Située à Dunkerque, où les grues et les chantiers décorent le front de mer, l’histoire avait tout pour être un peu sinistre, tout au moins mélancolique. Au contraire, Marion Vernoux façonne son film de manière très légère, souvent drôle sans oublier l’émotion mais en tout cas sans jamais donner de leçon et en évitant les pièges du film à thème. Remarquablement écrit, Les Beaux Jours offre trois rôles magnifiques à trois comédiens en état de grâce: Patrick Chesnais en mari présent sur tous les fronts (professionnel, grand-père, père et un peu moins époux) mais qui s’avoue vite vaincu devant la jeune concurrence incarnée par un Laurent Lafitte magnifique en prof d’informatique victime de son charme et bien sûr une Fanny Ardant qui n’a jamais aussi bien porté son nom tant elle est lumineuse et rayonnante.

Courrez donc voir ce film intelligent et sensible qui saura vous faire réfléchir et vous émouvoir!

NOTE: 9/10


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