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Robert Kirkman, Tom Raney et Ben Olivier – Ultimate X-Men, Le diable au corps (Tome 7)

Par Yvantilleuil

Robert Kirkman, Tom Raney et Ben Olivier - Ultimate X-Men, Le diable au corps (Tome 7)Après le run de Mark Millar (tomes 1 à 3), celui de Brian Michael Bendis (tome 4) et celui de Brian K. Vaughan (tomes 5 et 6) qui se terminait d’ailleurs sur une sixième volume assez moyen, c’est Robert Kirkman (Walking Dead, Invincible) qui est aux commandes de ce nouvel arc. Ce septième Marvel Deluxe reprend les épisodes US Ultimate X-Men #66-#74, ainsi que l’Ultimate X-Men Annual #2.

Robert Kirkman développe deux intrigues principales. La première se concentre sur la menace du Phénix qui sommeille en Jean Grey et s’interroge même sur la possible schizophrénie de la redoutable X-Woman, tandis que la seconde invite à découvrir un nouveau mutant aux pouvoirs redoutables. L’auteur développe également quelques intrigues parallèles qui sont pour la plupart centrées sur la relation entre les élèves du professeur Xavier. Si l’on note un bref affrontement entre Wolverine et Dents de Sabre (et oui, il est de retour), ponctué d’une révélation assez surprenante, la majorité du récit est cependant axé sur le relationnel. De la relation entre Diablo et Dazzler aux flirtes télépathiques entre Scott et Jean, en passant par la vie amoureuse de Malicia et Bobby, le rendez-vous galant du professeur Xavier ou l’homosexualité de Colossus, le lecteur n’aura donc pas beaucoup d’action à se mettre sous la dent.

Robert Kirkman laisse donc de côté l’héroïsme pur et dur pour se concentrer sur l’ego des personnages. Cette approche plus réaliste et plus humaine, qui se concentre sur le quotidien des mutants, n’est certes pas dénuée d’intérêt, mais ne ravira certainement pas tout le monde. C’est également le cas du graphisme, qui se contente d’être correct. Le scénario étant très pauvre en scènes d’action, les trois dessinateurs (Tom Raney, Ben Olivier et Salvador Larroca) se retrouvent cantonnés à dessiner des planches axées sur le dialogue et ne cassent pas non plus la baraque sur les quelques scènes de combat prévues au programme.

Bref, un bon tome, très accessible et axé sur le relationnel, mais qui n’offre rien de vraiment original ou de spectaculaire.


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