World War Z revient de loin. Prévu à l'origine pour décembre 2012, le blockbuster de la Paramount avait été repoussé au mois de juin
afin que l'équipe puisse retravailler la dernière partie du film, jugée peu satisfaisante. A l'arrivée, un dépassement de budget qui a porté la facture à près de 190 millions de dollars. Autant
dire que la sortie du film aux Etats-Unis, ce week-end, avait des allures de quitte ou double pour sa star et co-producteur Brad Pitt, plombé par l'échec de Cogan : Killing Them Softly en
décembre dernier.
Bingo : avec 66 millions de dollars de vendredi à dimanche dans les salles américaines, World War Z offre au beau blond le meilleur
démarrage de sa carrière. Et avec déjà 111,8 millions récoltés à travers le monde, le film de Marc Forster devrait vite être rentable. A tel point que le projet initial d'une trilogie est de
nouveau d'actualité. "Je crois que le film a capturé l'imaginaire du public avec quelque chose de frais et de différent ", estime Rob Moore, le vice-président de la Paramount dans les colonnes du
Hollywood Reporter. "Et Brad y délivre une superbe performance."
Une franchise pour ses vieux jours ?
Pour le studio, l'acteur est pour beaucoup dans l'accueil enthousiaste du public. Brad Pitt a en effet assuré la promo du film lors de
nombreuses avant-premières à travers les Etats-Unis et à l'étranger comme Paris, Londres et Moscou, mais aussi lors de rencontres avec les exploitants. "Il nous a prouvé qu'il était un grand
partenaire et un grand producteur", estime Rob Moore pour qui World War Z pourrait devenir LA franchise de Brad Pitt. Soucieux de relancer sa carrière, l'acteur a effet travaillé en amont avec la
Paramount afin "de trouver le bon film. Il a pris son temps alors qu'il aurait pu s'en aller tourner un autre film."
De là à passer les prochaines années à chasser les zombies ? Lors de l'avant-première à Moscou, la semaine dernière, Brad Pitt lui-même
a reconnu qu'une suite était envisagée, le film de Marc Forster n'exploitant pas toutes les idées du roman de Max Brooks, dont il est inspiré.
Enfin un détail doit ravir le comédien : ce week-end, le public américain de World War Z était composé de 51% d'hommes et de 49% de femmes, chose rare pour un film fantastique. La preuve que le sex appeal de Mister Jolie est intact ?