"Vous qui êtes à l'intérieur, ne condamnez pas trop vite mon manque de foi;
vous qui êtes à l'extérieur, ne vous moquez pas trop vite de mon excès de crédulité;
vous qui êtes indifférents, n'ironisez pas trop vite sur mes perpétuelles hésitations. (...)
mais attachez-vous aux pas de ceux qui vous font retrouver le mouvement de ces paroles qui ne donnent pas accès, qui ne transportent nulle part et surtout pas plus loin et plus haut, mais qui vous transforment maintenant, vous, dans le moment même où l'on s'adresse à vous."
B. Latour (2002), Jubiler ou les tourments de la parole religieuse, pp.18 et 42.