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Passeur D'Hommes

Publié le 27 juin 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: survival, drame
Année: 1979
durée: 1h40

L'histoire: Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands sont à la poursuite d’un célèbre savant, le professeur Bergson. Ce dernier, refusant de collaborer, trouve refuge chez un résistant français, surnommé le Basque. Son hôte accepte alors de conduire le scientifique et toute sa famille jusqu’en Espagne, au péril de sa vie.  

La critique d'Alice In Oliver:

Inutile de présenter Jack Lee Thompson, réalisateur, entre autres, des Canons de Navaronne, de La Bataille de la Planète des Singes, La Conquête de la planète des singes ou encore Les Nerfs à vif (1962), pour ne citer que ceux-là.
Malheureusement, la filmographie du cinéaste est loin d'être irréprochable. Rappelons que Jack Lee Thompson a tout de même réalisé des nanars tels que Le Justicier de Minuit, Allan Quatermain et les Mines du Roi Salomon ou encore Kinjite, sujets tabous.

Clairement, Passeur d'hommes, sorti en 1979, ne fait pas partie des meilleurs crus de Jack Lee Thompson. Pourtant, au niveau de la distribution, le film réunit un casting en or: Anthony Quinn, Malcolm McDowell, Christopher Lee, Michael Lonsdale et Patricia Neal.
Le film de Jack Lee Thompson hésite entre plusieurs genres: l'aventure, le drame, le film de guerre et le survival. Tous les ingrédients semblent donc présents pour signer un grand film.

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Pourtant, la déception est rapidement au rendez-vous. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands sont à la poursuite du professeur Bergson, un scientifique.
Ce dernier, refusant de collaborer, trouve refuge chez un résistant français, surnommé le Basque. Son hôte accepte alors de conduire le scientifique et toute sa famille jusqu’en Espagne, au péril de sa vie.
Pour nos héros, c'est un long périple qui commence. Ils devront notamment faire face à un nazillon sadique et psychopathe, interprété par Malcolm McDowell. Dans ce rôle, l'acteur s'en donne à coeur joie. Laissé en roue libre, Malcolm McDowell nous refait le coup de Orange Mécanique, l'acteur surjouant son personnage au possible.
D'ailleurs, son interprétation est tellement caricaturale qu'elle en devient presque risible, ce dernier portant carrément un slip ringard avec la Croix Gammée.

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De ce fait, difficile de trouver le moindre intérêt à ce drame qui ressemble surtout à un survival, les 30 dernières minutes se terminant par un long périple dans les montagnes. Face à Malcolm McDowell, encore une fois très caricatural, les autres acteurs peinent à exister.
S'ils ne sont pas forcément mauvais, Anthony Quinn et Christopher Lee sont plutôt discrets et livrent une prestation honnête. Loin d'être irréprochable au niveau de la réalisation, Jack Lee Thompson perd rapidement son sujet.

On se demande clairement ce que le réalisateur cherche à nous démontrer avec ce film très décevant, mais pas totalement nul pour autant. Néanmoins, Passeur d'Hommes se révèle très répétitif sur la durée. Difficile de s'attacher aux personnages en place.
Faute d'idées, le long-métrage sombre parfois dans la torture gratuite. Bref, sans pour autant être une sombre purge, le film oscille parfois du côté du nanar. D'ailleurs, j'ai presque hésité à le ranger dans cette catégorie.

Note: 07/20


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