La perception des marketeurs sur la façon dont les consommateurs veulent s'engager avec les marques ne semble pas toujours correcte. Une lacune qu’ils se doivent de corriger, cette dernière influençant la décision finale d'achat des consommateurs.
Pour 37% des répondants le Big Data est désormais considéré comme une compétence indispensable chez les marketeurs, représentant une augmentation significative de 17% en cinq ans. De même, 45% des cadres interrogés considèrent maintenant l’incompétence dans l'analyse des données comme un obstacle majeur à la mise en œuvre de leurs stratégies marketing. C’est ce que révèle en effet un étude menée par Lyris qui met, par ailleurs, en lumière une certaine déconnexion entre les marketeurs et les consommateurs liée aux difficultés de gestion de ces grands volumes de données clients. Ainsi, l’étude révèle que contrairement à ce que les marketeurs imaginent la personnalisation n’a plus l’effet escompté sur le client à la différence de l’email qui est toujours étonnamment apprécié.
Les recommandations personnalisées appréciées par les consommateurs
Les consommateurs interrogés rapportent que le volume des messages marketing personnalisés reçus, a augmenté au cours des cinq dernières années. Et même si environ un consommateur sur cinq dit que ces offres personnalisées (incluant des données personnelles comme par exemple l’historique des transactions) sont plus susceptibles de répondre à ses besoins que celles du marché de masse et le font se sentir valorisé en tant que client, la majorité d’entre eux (63%) affirme que la personnalisation est maintenant si commune qu'ils y sont devenus insensibles. En effet, seulement 14% disent qu'ils sont plus susceptibles de lire les messages qui leur sont adressés personnellement. La personnalisation reste tout de même la deuxième stratégie marketing la plus utilisée. La préférence des consommateurs se tourne maintenant vers les recommandations personnalisées de produits.
L’e-mail devance encore les médias sociaux
Bien que les marketeurs soient impatients d'étendre leur utilisation des médias sociaux, des blogs et autres points de vente mobiles, l’e-mail aurait plus d'emprise dans le processus d'achat. Les consommateurs disent en effet préférer l’e-mail à la fois pour la recherche de produit et le suivi après-vente. Par exemple, pour une première introduction à un produit, 37% des répondants préfèrent l’e-mail, suivi par les catalogues imprimés (35%) et les références personnelles (33%). Seulement environ un consommateur sur cinq dit utiliser les médias sociaux pour faire des évaluations d'achat. Même pour les plus jeunes (20-30 ans), l’e-mail se place au deuxième rang (19%), derrière les sites Web d'entreprises (48%), comme moyen privilégié pour s'engager avec une marque. L’email est donc toujours très en avance sur les sites de médias sociaux (5%) et les blogs (2%).