Happy One

Il y a 1 an un troisième homme est rentré dans ma vie.
La rencontre d'un troisième type. Un chic type.
Little Marmot a 1 an aujourd'hui. 

Comme la plupart de ses semblables et conformément à ce que racontent les bouquins pour jeunes parents, il a durant ces 365 jours : triplé son poids de naissance, ri aux éclats, englouti tétées et biberons, recraché ses purées, fait débordé ses couches, mal puis bien et parfois encore mal dormi, appris à se déplacer, fait tombé son jouet encore et encore...
Je ne sais pas si je me souviendrais de tout ça ou de l'âge de sa première dent. Mais dans quelques années, je me rappellerai encore que certes il y eut de nombreuses nuits sans sommeil mais un premier sourire en récompense à 3 heures du matin. Je m'interdirai d'oublier qu'il n'a d'yeux que pour les petits ballons ou les voitures, qu'il déteste être changé comme si c'était une perte de temps insupportable, qu'il a su dire "mam mam" (pour manger) avant de dire "maman"et qu'il chante les "ha ha" de Just give me a reason de Pink comme personne. Parce que ces détails, c'est lui tout simplement.
Il a hérité du caractère râleur et de la détermination de sa mère mais aussi du côté affectueux et indépendant de son père.  Il forme maintenant une équipe du tonnerre avec son frère. Leur relation qui se construit sans nous, est un spectacle qui m'émeut à chaque fois. Elle est faite de cris, de rire, de jeux de regard et de jeux de mains, de crêpage de chignon et de câlins. Ca s'appelle être frères je crois.
Je pourrais rester des heures à admirer le bleu de ses yeux mais il n'est déjà plus question pour lui de rester surplace. Il est prêt à conquérir le monde et à le découvrir (à commencer par ce qu'il y a en haut de ce satané escalier où je l'empêche de grimper...).  Pourtant parfois, la nuit, il se réveille et vient à nouveau se blottir contre moi comme il l'avait fait pendant des heures ce jour-là, il y a un an déjà. 
Little Marmot a 1 an aujourd'hui.  Une première bougie qui sublime cette journée comme sa naissance a sublimé notre quotidien. 
Il y a un an, j'annonçais que dorénavant nous étions quatre comme les Beatles. Fanny rappelait alors leur célèbre All you need is love. De ces derniers 365 jours, j'oublie les aléas et je ne retiens que cela.
Happy one mon fils