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Born To Fight

Publié le 29 juin 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: action (interdit aux - 12 ans)
Année: 2004
durée: 1h30

L'histoire: Le gouvernement thaïlandais déclare la guerre à tous les narcotrafiquants. Cette nouvelle politique amène la brigade des stupéfiants à resserrer l'étau autour du plus célèbre des barons de la drogue du sud-est asiatique, le général Yang. Officier de police intègre, Deaw fait partie de la section d'élite. Mais à la suite d'une rafle qui tourne mal, ce dernier est abattu par un homme de main du général Yang. Celui-ci prend la fuite avant d'être finalement arrêté par Deaw. Pourtant, profondément marqué par la mort de son patron, Deaw décide de quitter la police. Il se laisse alors convaincre par sa soeur de l'accompagner dans un petit village au nord du pays. Mais le répit est de courte durée.  

La critique d'Alice In Oliver:

Avec le succès de Ong-Bak, la Thaïlande est devenue la nouvelle référence du film d'action et de combat. Il n'est donc pas étonnant que de nouvelles productions de genre tentent également leur chance, le but étant de verser dans le spectaculaire.
C'est par exemple le cas de Born To Fight, réalisé par Panna Ritikrai en 2004. Ce long-métrage musclé semble régi par la même obsession: de l'action, encore de l'action et toujours de l'action, et ce au détriment d'un véritable scénario.

En même temps, c'était aussi le gros défaut de Ong-Bak. Très influencé par le film produit par Luc Besson (argh !), Born To Fight a le mérite de présenter tout de suite les hostilités puisque le long-métrage commence par une course poursuite totalement improbable.
Lors de cette séquence, les balles fusent dans tous les sens, les cascadeurs volent, tombent de camions géants pour atterir sur le capot d'autres véhicules. Clairement, Born To Fight n'a pas peur du ridicule et semble totalement assumer sa nanardise.

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Après cette mise en bouche pour le moins ridicule, le film baisse un peu le pied, tout du moins pendant 10 petites minutes, le temps de présenter son héros principal, Deaw. Attention, SPOILERS ! Après le meurtre du chef de la police après une opération spectaculaire (c'est l'introduction du film), Deaw retourne dans son village natal et retrouve sa soeur.
Mais le repos va être de courte durée puisque le jeune homme doit affronter des terroristes. Evidemment, ces derniers ne plaisantent pas avec la gachette.

A partir de là, le film enchaîne les séquences hallucinantes et les plus insensées, le réalisateur poussant le vice jusqu'à proposer une partie de football, les ballons enflammés (si, si !) venant percuter et massacrer les vilains soldats.
Ensuite, c'est une mioche pleurnicharde de huit ans qui donne la leçon à un militaire ! Dans ce désastre cinématographique, le style est ultra prétentieux et filmé comme un clip. Chaque séquence spectaculaire est filmée et montrée plusieurs fois aux ralentis.

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Ce qui rend le long-métrage d'autant plus pénible à regarder. En vérité, Born To Fight est un nanar de malade, le but étant visiblement d'en rajouter à l'excès. Clairement, certaines scènes spectaculaires sont totalement indescriptibles. A côté, Ong-Bak fait figure de petit joueur tant Born To Fight multiplies les cascades et les séquences d'action, à tel point que l'on ne sait plus très bien qui tire sur qui. Bien sûr, certains affirmeront: "plus c'est con, plus c'est bon".
Hélas, Born To Fight se révèle très vite répétitif. En plus, ses nombreux effets clippesques ne viennent pas vraiment plaider en sa faveur.

Note: 0/20 (en notant sympa)
Note nanardeuse: 15.5/20


BORN TO FIGHT - Bande-annonce VF par CoteCine


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