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The Black Crowes à l'Ancienne Belgique de Bruxelles, le 25 juin 2013

Publié le 25 juin 2013 par Concerts-Review

Mitch ZOSO Duterk

Lineup :

  • Chris Robinson : Vocals, Guitar And Harmonica
  • Rich Robinson : Vocals And Guitars
  • Steve Gorman : Drums
  • Sven Pipen : Bass And Backing Vocals
  • Adam Macdougal : Keyboards And Backing Vocals
  • Jackie Green : Guitar And Backing Vocals

Setlist :

  • 01. Movin On Down The Line.
  • 02. Twice As Hard.
  • 03. Sting Me.
  • 04. Been A Long Time (Waiting On Love)
  • 05. Feelin' Alright.
  • 06. Good Friday.
  • 07. Another Roadside Tragedy.
  • 08. Wiser Time.
  • 09. Whoa Mule.
  • 10. She talks To Angels.
  • 11. Remedy.
  • 12. Thorn In My Pride.
  • 13. Feathers.
  • 14. Shine Along.

Deuxième rendez-vous avec les boys d'Atlanta en 5 jours puisqu'ils revenaient à l'AB pour un second concert. Contrairement à celui de vendredi dernier, ce second show n'était pas complet car le deuxième étage de balcons n'était pas ouvert et il restait encore quelques places debout derrière la console de mixage où de toutes façons il n'y a aucun intéret à se placer. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir puisque plaisir il y eut. On a cru un instant craint que ce concert n'ait pas lieu suite à la maladie de Chris Robinson qui a entrainé l'annulation la venue des Black Crowes à Tilburg dimanche. Fort heureusement, Chris était à nouveau en forme et tout sourire (voir la photo avec votre serviteur).

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J'étais le second pour entrer dans la salle et donc, lors de l'arrivée du bus de tournée peu après 17.00 j'ai eu la chance et le loisir de rencontrer mes corbeaux préférés une seconde fois, moins officielle celle-ci. Chris Robinson me salue de la main accompagné du traditionnel "Hi Man How Are You?" (voir compte rendu précédent pour la prononciation). Je m'enquiert de sa santé et clic, photo suivie d'un "See ya Man, thank you". J'aurai la meme chance avec Sven Pipen, Adam Macdougal et Rich Robinson. Ce dernier arrive à pied, seul, incognito, cool et lui aussi a bonne mémoire à mon égard, normal entre guitareux ;-).

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Il est 20.30 lorsque les lumières de l'AB s'éteignent et que les clameurs montent. J'occupe toujours ma place habituelle et j'enclenche mon enregistreur en apuyant posément sur la touche cerclé d'orange marquée "REC". Petite parenthèse destinée a ceux qui me sollicitent, je ne vends pas d'enregistrements! J'en fais profiter mes potes, c'est tout. Comme ça c'est réglé une fois pour toutes. Je me pose d'emblée la question de savoir si la setlist qui était très "best of hits" vendredi aura été quelque peu remaniée car ce n'était plus très souvent le cas ces dernières années contrairement à ce que les Crowes ont fait par le passé. C'est à dire que lorsqu'ils jouaient plusieurs dates rapprochées au meme endroit, ils ne refaisaient jamais deux fois le meme répertoire. La réponse viendra très vite. Sur la setlist composée de 14 titres, il y en aura 10 nouveaux, rien que ça! Moi j'appelle ça le respect de son public car ceux qui comme moi ont fait deux fois le déplacement auront eu droit à 4 heures de show articulées autour de 28 titres dont 24 sont différents. Chapeau bas messieurs! Au niveau qualité c'est encore une fois une merveille d'interprétation, les Black Crowes vivent leur musique, chaque soir de manière différente et ils nous la rendent comme telle, avec de nouvelles émotions. Ca sent bon toute cette musique américaine matinée de tellement d'influences, de racines profondément ancrées qui en font la diversité et la richesse. Ca sent aussi les origines rock britanniques avec un très fort accent Rolling Stones et Led Zeppelin dont ils sont fans. Les Crowes portent l'héritage ancestral et culturel musical des Etats-Unis à eux seuls, personne n'est capable d'avoir une telle diversité, désolé si j'en choque certains mais examinez leur répertoire et comparez avec qui vous voulez... Il n'y a pas photo.

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On démarre en mid-tempo avec "Movin' On Down The Line" qui s'efface gentiment au profit du classique "Twice As Hard" avant de recevoir le coup de bec acéré de "Sting Me". Le public exulte, tout le monde est venu assiter à une cérémonie musicale et cahcun sait que ce soir (quel comble) c'est la messe qui sera dite à l'AB et non l'inverse... Viennent ensuite "Been A Long Time", "Feelin' Alright" et "le prenant "Good Friday". Petite pause de Chris Robinson qui demande si quelqu'un est venu voir Patti Smith hier et comment c'était. Mes réflexes ancestraux d'écolier modèle me font lever le doigt mais sans parler (j'enregistre) Bad Luck (Blue Eyes) Je suis trop loin pour que le maitre me donne la parole et c'est un chouchou au premier rang qui répond qu'il y était aussi et que c'était bien, c'était très bien. Nous reprenons au numéro 17. On reprend donc notre vol sur les ailes noires des corvidés avec "Another Roadside Tragedy" qui monte en puissance. Vient ensuite un des chefs-d'oeuvres que tous ceux qui étaient là vendredi attendent, un des 4 rescapés de la setlist, "Wiser Time" qui va s'étaler sur 18 minutes sans jamais lasser. C'est tellement beau qu'on a l'impression de ralentir les battements de son coeur et de respirer à peine pour que rien ne vienne troubler la majesté de l'ensemble. Jackie, Rich et Adam y font montre d'une sensibilité musicale et d'une maestria totale de l'improvistaion. A aucun moment on ne se sent décrocher, jamais on ne baille ni ne s'ennuie. C'est magnifique, tout simplement. Steve Gorman quitte sa batterie pour venir sur le devant de la scène faire de la percussion au djembé. Pas le genre de truc chiant répétitif et abrutissant qu'on entendant dans les parcs l'été chaque fois qu'il y a plus de 10 personnes (à l'aspect alter-mondialistes en général) qui se regroupent autour des bacs de bière achetés au "Night and Day" le plus proche sans oublier le tabac bon marché qu'ils mélangent (parfois) au "shit" ramené de Maastricht. Qui a crié "Au Bucher les Hippies"? Ca vient d'en-dessous... Nous faisons maintenant connaissance avec la mule, pas celle du Pape que nous contait naguère Alphonse Daudet mais bien "Whoa Mule". Après la "Papamobile" voici la mule de l'Abbé. C'est bizarre cette propension qu'ont les éclésiastiques à se véhiculer autrement que le commun des mortels non? "O tempora, O mores" comme on disait quand je faisait du latin. C'était en... 1972! Déjà tout ça? Mais bon, ça aide à comprendre certaines choses. Pour rester dans le divin nous allons ensuite deviser par devers nous avec les Anges, "She Talks To Angels". Chacun peut leur adresser la prière qu'il veut, se confier, parfois avec dififculté. Certain(e)s leur adressent leurs suppliques en pleurant à chaudes larmes avant de recevoir la réponse divine et la guérison de leurs blessures d'ame et de coeur avec "Remedy". Ce remède qui réveille les Lions rugissants qui dormainent dans l'ombre, ce remède si puissant que j'ai failli en bondir de plaisir de mon siège. Mais je me suis retenu pour conserver intact l'enregistrement fabuleux que je réécoute alors que je vous écrit ces lignes. Petite parenthèse (je ne suis pas sponsorisé) si vous allez souvent aux concerts et que vous voulez en garder une trace sonore impeccable, investissez dans l'Olympus LS-100. Avec ses deux micros stéréo intégrés, c'est un tueur! Il sera vite amorti. Je referme la parnthèse, ça fait courantr d'air. En jetant un rapide coup d'oeil à l'étage inférieur je vois ma progéniture qui filme "Remedy" avec son portable. Comment on ne peut pas, mais si on peut; Papa est pote avec le chef de la sécurité qu'il dit le gamin ;-) Il a bon gout ce gamin là, on en fera quelque chose! Allez, on a soigné ses bobos? On a plus peur de l'avenir? On peut continuer alors. Avec le baume au coeur de "Remedy" ce n'est pas un épine qui va nous faire peur que diable.

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"Thorn In My Pride" est comme ses deux prédécesseurs rescapé de la setlsit du 21 juin et c'est tant mieux. Ceci cloture la partie du concert qui précède les "who-oh-oh-oh-oh" habituels témoignant de la volonté du public de voir reparaitre ses favoris sur scène. En Rappel, une autre claque avec le fabuleux "Feathers" qui, d'après Chris Robinson, raconte les "Bad Old Days" et connaissant l'histoire, je le crois sur parole. Cette soirée mémorable se terminera sur les notes du Stonien "Shine Along". "Thanks for comin' out tonight" et ils sont partis. Ce groupe est décidément génial et je me demande combien de temps je vais tenir avant de les revoir. En attendant j'ai tout de meme plus de 230 de leurs concerts à écouter dont celui de vendredi filmé intégralement (non je ne vends pas, je l'ai déjà dit) et celui de ce mardi enregistré en audio, je ne vous dit que ça... Merci du fond du coeur, Chris, Rich, Steve, Adam, Jackie et Sven. Vous etes un exemple pour la plupart de ceux qui font "comme si" mais qui n'ont rien compris. Bravo et respect.

The Black Crowes rules.



Mitch ZOSO Duterk


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