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Je vais mieux, David Foenkinos

Par Achaqueligne

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  • Auteur : David Foenkinos
  • Titre : Je vais mieux
  • Edition Gallimard, 2013

Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos.
Je pensais que cela passerait, mais non. J’ai tout essayé…
J’ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.
J’ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
Je ne savais plus que faire pour aller mieux…
Et puis, j’ai fini par comprendre.

Je vais mieux, c’est l’histoire d’un type assez quelconque qui se réveille un jour avec un terrible mal de dos qu’il est dans l’impossibilité de s’expliquer. Comme il n’est pas de nature à s’inquiéter de la moindre douleur, le protagoniste se dit que ça passera…

Mais jour après jour, il doit se faire au fait que son mal ne fait qu’empirer et que rien ne parvient à le soulager. Guidé par les médecins qui ne lui trouvent rien d’anormal et les psys qui le déboussolent par leurs questions, Édouard en vient à interroger tous les éléments de son quotidien pour comprendre d’où vient cette mystérieuse douleur. La raison doit se trouver dans un moment volontairement oublié ou un sentiment refoulé il y a des années.

Ainsi s’en suit une quête introspective au fil de son parcours de vie, de ses relations passées ou de ses échecs, qui pousse le protagoniste à évaluer la vie qu’il mène par habitude et à reconsidérer ses choix.

Le lecteur se retrouve en immersion dans les réflexions du personnage, suit ses questionnements et se borne à l’écouter se plaindre. Pour alléger un récit qui devient parfois lourd et trop long, David Foenkinos ponctue comme à son habitude, le parcours de son personnage par des traits d’humour piquants et des anecdotes très parlantes qui apportent un ton rafraîchissant.

Je vais mieux, c’est histoire assez banale qui pourrait arriver à n’importe qui. Ici c’est Édouard dont la vie ennuyeuse est bouleversée pour lui redonner un souffle, un goût du risque, une renaissance.

Édouard, il nous rappelle un peu Markus, le suédois mou et discret de La Délicatesse pour qui l’inexplicable baiser de Nathalie fait l’effet d’un caillou dans la mare et chamboule tout. Ce baiser, comme le mal de dos d’Édouard sont deux événements physiques qui marquent le début d’une nouvelle vie, pour le meilleur.


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