Les épouvantails ont pris feu.
Il n'y a pas si longtemps, la secte conservatrice se targuait de livrer ce qu'elle avait promise pour contrer l'arrogance de l'adminisration précédente et voguait tranquille dans des eaux paisibles de conquérants ayant gagné le podium à coup de (vicieux) téléphone.
Mais à museler la presse comme ils le faisaient, à jouer au control freak et à incarner l'arrogance dont ils semblaient se dédouaner eux-même, ils ont fini par faire retourner les eaux.
C'est par un gros flat que la dernière session parlementeuse s'est terminée.
D'abord, le boxeur déchu, Martin Brazeau, plus jeune sénateur à être nommé dans le dernier refuge des amis du régime, a été impliqué dans une sordide histoire de violence et d'agression sexuelle. Avec en prime, une constatation que monsieur n'aimait pas beaucoup se pointer au Sénat (le pire taux d'absentéisme dans sa fonction) et qu'il avait reçu des sommes pour avoir prétendument habité une résidence et une ville où il avait à peine mis le pied.
Puis, ce fait divers parlementait qui raconte que deux sénateurs conservateurs et un libéral avaient tous trois un faux compte de dépenses et d'allocations, qui est devenu scandale quand il a été dévoilé que le chef du cabinet du Premier Minus-on est à la main droite du pouvoir maintenant- avait tenté d'étouffer le 90 000$ que le sénateur Mike Duffy avait escroquer sans vergogne. La GRC s'est mise au garde-à-vous et tout le monde a fini par démissionner. Même un député d'arrière-banc, dégoûté mais à qui il reste encore un brin de sens des valeurs.
Ironiquement, en claquant la porte, ce député de Calgary a répété mot pour mot les mêmes critiques formulées il y a quelques années par Stephen Harper à l'endroit des gouvernements libéraux de Jean Chrétien et de Paul Martin.
Saulie Zajdel, candidat-vedette et homme de confiance des conservateurs à Montréal a été arrêté le 17 juin dernier en même temps que le maire par intérim de Montréal. Il fait face à cinq chefs d'accusation d'abus de confiance, de fraudes envers le gouvernement, d'actes de corruption dans les affaires municipales et de commissions secrètes. Longtemps conseiller municipal dans l'ouest de Montréal, Zajdel avait tenté de se faire élire pour le Parti conservateur dans la circonscription de Mont-Royal en 2011. Il avait ensuite été nommé comme conseiller du ministre du Patrimoine, James Moore, mais avait toutefois démissionné à la suite d'accusations du Parti libéral qui affirmait qu'il était payé pour préparer sa prochaine campagne électorale.
Chez ses gens-là, se retirer de l'angle des camréas semble effacer toute trace du passé, pensent-ils.
Nooooooooooooooot!
Peter Penashue aura été un gros caillou dans le soulier du gros Steveune. Élu de justesse en 2011 dans Labrador, puis nommé ministre des Affaires intergouvernementales, M. Penashue a dû démissionner pour fraude électorale. Il s'est représenté dans une partielle pour se faire écraser non pas seulement par le candidat de Trudeau mais aussi par celui du NPD. Bev Oda avait aussi joué de la lunette fumées pour cacher ses yeux malhonnêtes à l'époque.
Enfin le mouvement Idle No More a aussi prouvé qu'en terme d'arrogance, les conservateurs sont passé maitres. Puisque cette autochtone qui faisait la grève de la faim faisait semblant de faire la grève de la faim, Stiveune a aussi fait semblant de s'interrésser à leur cause. Bien qu'il n'ait rien réglé encore, la patience et le militantisme indien a manqué de souffle, principalement pour des raisons de dissidences interne aussi mais ce qui est bien dans tout ça c'est que les conservateurs, et surtout ceux qui croient en eux, ne voit plus des idoles.
Idols no more.
Ils voient des gens qui tombent dans la piscine Deluzurdupoovwar.
Et certains entendent déjà le gros flat.
Je vous souhaite de bons déménagements aujourd'hui.
Et souhaite encore plus le déménagement du Québec, hors du Canada.