Magazine Cuisine

Le Braisenville

Par Gourmets&co
Le Braisenville

Le Braisenville par Patrick Faus

petitG3 petitG3 petitG2 petitG2 petitG2

petitG3 : cuisine banale

petitG3 petitG3 : cuisine d’un bon niveau

petitG3 petitG3 petitG3 : cuisine intéressante et gourmande

petitG3 petitG3 petitG3 petitG3 : cuisine de haut niveau… à tous les niveaux

petitG3 petitG3 petitG3 petitG3 petitG3 : cuisine exceptionnelle

… une adresse prévisible…

Le Braisenville Saint Jacques d’Erky poireaux poireaux kumquat 255x340
Pour en parler, on en a parlé. Impossible de ne pas connaître, au moins de nom, ce bistroquet proche de la place d’Anvers. Vaste salle, grand comptoir, décor sobre contrairement aux couleurs sur les murs et salle du fond à éviter absolument. Accueil cool, confort moyen pour attaquer le gimmick du lieu : les raciones, en espagnol s’il vous plaît. Traduction : rations. Ça rappelle un peu l’armée mais aujourd’hui c’est sympa. Donc petites portions, plus petites que la normale qui permettent de piocher dans trois ou quatre raciones salées et une ou deux sucrées pour finir. Le tout est séparé en quatre thèmes : affinage, végétal, mer, terre.

En affinage, le Jambon blanc à la truffe est une drogue dure, si on commence on est foutu ! Celui-ci est particulièrement dangereux car redoutablement bon et bien équilibré sur la truffe. Végétal, nous voilà : Cresson de Melleville, topinambour, moelle, servi un peu froid volontairement mais alors la moelle colle et le cresson arrache dans l’amertume. Pas très joli, de plus. Mer : Saint-Jacques d’Erky, poireaux, poireaux,

Le Braisenville Dessert 255x340
kumquat, deux poireaux pour le prix d’un en textures différentes, surtout en sous cuisson pour une alliance qui rechigne un peu. Terre : Quasi de veau de lait, épinard, gingembre, radis, miso, servi encore tiède (c’est une manie), cuisson molle, sans reflet, sans relief, avec une absence de goût étonnante mais normale vu le choix. La tendreté n’est pas le critère de la qualité, damned !
Dessert : Sur le green, variation sur le vert comme son nom l’indique. Subtil et bien fait. Belle carte des vins en bio et le reste.

Une cuisine un peu brinquebalante, avec les tics du moment (gingembre, miso, chutney, sous cuisson, etc.), avec des assiettes un peu tristounes par la couleur (noire, grise) et la présentation des éléments. Paradoxalement, elle manque de personnalité et donc d’originalité. Une adresse prévisible.

Le Braisenville Salle 01 credit photo DR 226x340
Le Braisenville
36, rue Condorcet
75009 Paris
Tél : 09 50 91 21 74
M° Anvers
Fermé samedi midi et dimanche
Raciones : de 8 € à 14 €
Carte : 45 € environ

Le Braisenville Karim Habibi Philippe Baranès et Romuald Sanfourche
Le Braisenville Salle 02 crédit photo DR


Retour à La Une de Logo Paperblog