Magazine Asie

[Chroniques] Mangas, plage, soleil, vacances… OH OUI !

Publié le 02 juillet 2013 par Paoru

Chroniques Manga d'été Paoru

C’est le retour des nos chroniques pour fêter dignement l’été et les lectures sous le soleil. A quelques jours de Japan Expo, si vous cherchez à faire quelques provisions, voici une douzaine de tomes chroniqués par toute l’équipe de Paoru avec de la romance, des histoires de sociétés, de l’aventure comme on l’aime mais aussi des jeux et des destins horribles et cruels !

De quoi passez un bon été, alors en route et bonne lecture !

Cet été on bouge et on se cultive… Allez ! Hop hop hop !

Dream Team 11
Dream Team #11 de Takeshi Hinata chez Glénatpar Ramza

Que vous ayez suivi les championnats d’Europe féminin de basketball ou non, le parquet continue de vous attendre avec ce nouveau tome de ce shônen sportif toujours aussi bien mené. On y assiste aux derniers instants du match entre le lycée Kuzuryu et l’académie Shinjo Towa. Alors que l’équipe de Sora semblait avoir partie gagnée, les joueurs sont au bout du rouleau et la tendance s’inverse petit à petit, sans qu’ils puissent empêcher l’écart de fondre.

Avec deux équipes d’un niveau très proche et aux motivations toutes aussi louables, ce tome met le lecteur dans la tourmente et le scotche à l’action : on encourage bien sur Sora et ses amis mais l’autre équipe mérite tellement de gagner qu’on en vient à ne plus savoir que penser. Surtout que la fin du match, qui sera pour le prochain tome, est impossible à prévoir.

Même si les héros gagnent toujours à la fin dans ce genre d’histoire, il leur faut parfois des défaites sur leur parcours pour mieux se relever… Donc victoire ou pas ? Le mystère reste entier ! Néanmoins ce suspens sportif il n’est rien par rapport à la surprise colossale et effrayante qui vous attend sur la dernière planche de ce tome… Renversant !

 

cesare-manga-volume-3-simple
Cesare #3 de Fuyumi Soryo (dessin) & Motohaki Hara (scénario) chez Ki-oonpar Ramza

Grand amateur du catalogue Ki-oon, je ne suis pas forcément très emballé par le line up de leur premier semestre… Sauf pour Cesare, sans doute la meilleure nouveauté 2013 pour l’instant. J’ai déjà écris dans cet article la première bonne impression que me laissait les deux premiers volumes et j’ai compris pourquoi en rencontrant les deux auteurs au Salon du Livre pour cette interview. Mais ce tome 3 m’a emmené encore plus loin dans le plaisir de lecture.

A travers Cesare, le manga montre qu’il peut être un véhicule culturel et historique de premier plan et de haute tenue, sans pour autant tomber dans la narration scolaire qui peut-être rébarbative. Ce troisième volume mélange action, intrigue, complot et figures historiques à cause des tensions entre clan rivaux de l’université florentine, mais il est aussi l’occasion de découvrir plus avant le personnage controversé de Cesare, qui continue de charmer avec ruse, en naviguant entre le bien et le mal sans qu’on puisse vraiment le percer à jour, car son intelligence le place bien au dessus du commun des mortels. En plus de ce personnage fascinant, ce 3e opus voit l’arrivée d’un autre protagoniste que l’on sait déjà énigmatique : le célèbre Machiavel !

Son arrivée renforce l’intrigue déjà très bien menée et on a hâte de voir ce dernier à l’œuvre pour écrire sa légende. Enfin, pour les plus curieux d’entre-vous et pour attendre le tome 4, lisez les bonus qui vous apprendront enfin à démêler l’obscur vocabulaire ecclésiastique ou en savoir un peu plus sur l’Espagne au 15e siècle. C’est passionnant !

Y a de l’amour dans l’air… mais qu’il est difficile à saisir !

mairunovich-1-tonkam
Mairunovich #1, de Satô Zakuri chez Tonkampar Lolu

Publié aux côtés de Switch Girl !! dans le magazine Margaret, Mairunovich nous plonge dans la vie de Kinoshita Mairu, une adolescente mal dans sa peau qui ne sait pas se mettre en valeur. Ses camarades la surnomment « champignon vénéneux », et son propre frère la maltraite, jusqu’au jour où arrive la brimade de trop, qui la réveille de sa catatonie : elle veut changer. Grâce à sa meilleure amie Furawi-chan, ainsi qu’à l’aide inattendue de Kumada Tenyuu, le « roi » taciturne du lycée, Mairu devient une Cendrillon prête à se venger de ses bourreaux. Elle découvre alors les affres d’une popularité fraîchement acquise, et a du mal à se reconnaître dans cette nouvelle image qu’elle renvoie.  Mais c’est sans compter sur Tenyuu, qui se place comme un ange gardien, étrangement toujours présent quand Mairu appelle à l’aide.

On s’en doute, Mairunovich surfe sur la vague des shojo où une héroïne mal dans sa peau finit par se révéler à la face du monde (grâce à un garçon). D’un trait commun mais très soigné, la mangaka Zakuri Sato nous ouvre les portes du monde impitoyable des filles populaires, qui au final cherchent toutes la même chose : l’amour. Rien de bien original donc, et pourtant, Mairunovich ne manque pas d’humour, et les questions existentielles de la naïve Mairu ne manqueront pas d’attendrir le lecteur.

sawako-15-kana
Sawako #15, de Shiina Karuho chez Kana par Lolu

Sawako et ses amis reviennent de leur voyage scolaire, des souvenirs plein la tête. Et pour cause : cet  anodin séjour, chaperonnée par Pin, s’est peu à peu transformé en bourbier sentimental pour notre héroïne et ses camarades ! Sawako est perturbée par ce baiser manqué avec Kazehaya, et n’arrive plus à communiquer avec lui. Ayane, de son côté, souffre de l’image provocatrice qu’elle renvoie. Elle se laisse approcher par Kento mais craint de dévoiler ses failles. Enfin, Ryû s’est confessé à Chizuyu, qui rejette cet amour mais a peur de perdre leur complicité d’entant. Cet aveu la perturbe beaucoup, au point de remettre en question leur amitié.

Alors que la trame de l’histoire commençait à battre de l’aile, Shiina Karuho a su rebondir en utilisant le voyage scolaire comme pierre angulaire d’une nouvelle ère pour nos héros. Ils se remettent en question et essaient de faire le tri dans cette masse de sentiments inconnus jusqu’alors.

En choisissant de centrer l’histoire sur les personnages secondaires – notamment Chizuyu et Ryû pour ce volume – l’univers de Sawako prend plus d’ampleur et s’ancre définitivement dans le réel adolescent. Ces amis, que l’on pourrait prendre pour des faire-valoir de Sawako, deviennent héros à leur tour et éclipsent presque le couple phare de la série, Kazehaya et Sawako. Un tournant décisif pour cette série, qui s’impose déjà comme un classique du shôjo.

Un passé obscur et des choix difficiles : chienne de vie !

héros malgré lui
Héros malgré lui #1, de Hiroki Miyashita  chez Paninipar Painfool

Et si l’État tentait de déléguer l’exécution de la justice à ses citoyens ? Imaginez-vous faisant partie d’un groupe de cinq individus, issus de tous horizons, héritant d’un coup de la fonction de policier et de juge. C’est ce qui arrive à Mitsuru, un jeune employé. Sous la tutelle d’une fonctionnaire qui ne semble pas franchement motivée par sa fonction d’encadrement, il va devoir participer à l’arrestation et décider de la peine qui sera appliquée.

Au début tout semble facile, les criminels arrêtés n’ont commis que de simples délits. Et même à ce stade, juger un pervers peut devenir un vrai cas de conscience. Alors que se passe-t-il quand il est difficile de savoir qui est l’agresseur et qui est la victime ? Et le jour où ils doivent juger un homicide involontaire ?

Hiroki Miyashita n’a rien laissé au hasard, s’appropriant les codes du Sentaï dans leur ensemble. Même les noms rappellent les couleurs les plus usitées du genre, avec le leader rouge (aka en japonais), Akagi, l’intellectuel bleu (ao), Aota l’impulsif vert (midori), Midorikawa… et ainsi de suite !

Ce sont ces dilemmes et le souci du détail de l’auteur de Monju qui font de Héros malgré lui une œuvre intéressante : un groupe d’illustres anonymes catapultés malgré eux au rang de super-justiciers. Sous leurs combinaisons de Power Rangers, ils restent des citoyens comme les autres, dépassés par des responsabilités qui ne devraient pas être les leurs.

kamisama-dolls-tome-1
Kamisama Dolls #1-2, de Hajime Yamamura chez Kanapar Painfool

Étudiant fraichement débarqué à Tokyo, Kyohei Kuga traine derrière lui un passé bien sombre. Son village natal, à l’écart du reste du monde, cache un énorme secret : les Kakashis… Ces énormes marionnettes, déifiées au fil des siècles, ne sont que des outils sans âme répondant à la volonté de celui qui a été désigné pour les contrôler. Entre de mauvaises mains, un Kakashi peut devenir une arme destructrice, comme ce fut le cas lorsqu’Aki, l’ami d’enfance de Kyohei, massacra plusieurs personnes pour de mystérieuses raisons.

Bien décidé à tourner une page de sa vie, Kyohei espère que ce nouveau départ lui permettra de couper les ponts avec sa famille et son village. Mais c’était sans compter sur l’évasion d’Aki, qui semble nourrir une profonde rancœur envers celui qui fut son ami…

Entre coutumes séculaires et modernité, Kamisama Dolls est avant tout l’histoire d’une génération marquée au fer rouge par le poids des traditions d’un village isolé du reste du monde, hantée par un drame tabou. Hajime Yamamura nous le révèle avec intelligence, jonglant savamment entre le passé et l’avenir. Si l’histoire affiche certaines longueurs, ce n’est que pour nous donner d’autant plus envie de savoir ce qu’il est autrefois advenu… Et ce qui nous attend. Une chose est sure, ce n’est pas en fuyant son passé que Kyohei arrivera à s’en débarrasser !

Et d’aventure, en aventure, de baffes en baffes, de morts en mooorts ♫

blood-lad-5-kurokawa
Blood Lad #5 de Yûki Kodama chez Kurokawapar Julien B.

Après un interlude presque « tranche de vie » au tome précédent, se concluant sur la disparition de Fuyumi, Staz se lance à la poursuite de son kidnappeur. Cela l’amènera à affronter un adversaire des plus inattendus. Quant à son frère Blaz, il semble se retrouver en fâcheuse posture face aux autorités du monde des démons. Mais encore une fois on se demande si cela ne fait pas partie de ses plans…

A l’instar de son héros Staz, le vampire à 2 de tension, Blood Lad conserve son ton résolument détendu et son humour décalé. Au point que même les affrontements peuvent parfois à peine être qualifiés de combats tant ils ne se déroulent généralement pas comme on pourrait s’y attendre. A coté de ça, ce tome 5 élargit encore un peu notre connaissance de l’univers démoniaque du titre et commence enfin à nous révéler l’intrigue, qui se dessinait jusqu’à présent de façon sous-jacente.

Si le manque de « véritables » combats pourrait commencer à décevoir certains fans de shônen de baston, Blood Lad confirme néanmoins ses qualités de shônen d’aventure un peu à part. Misant plus sur l’humour, approfondissant ses personnages aux caractères bien trempés et prenant régulièrement le lecteur à contrepied, il suit autant qu’il détourne les codes habituels du shônen, et ce pour notre plus grand plaisir.

warlord-manhwa-volume-1-simple-72421
Warlord # 1 et 2 de Kim Byung Jin (dessin) et Kim Song-Jae (scénario) chez Ki-oonpar Olivier

La cité mythique d’Arkanzel, est le refuge du roi Bayren et de ses mercenaires. Contre paiement, ces assassins sont capables de renverser n’importe quelle bataille. La princesse Arasol tente de rallier la mystérieuse cité pour louer leurs services. Mais les troupes du peuple démon, lui barrent le passage. Alors que tout semble perdu, un mystérieux combattant s’interpose… Mais la princesse ne tarde pas à déchanter : il n’a pas l’intention de la laissée souiller la terre sacrée d’Arkanzel !

Sorte de petit frère coréen de Berserk, Warlord se démarque des productions actuelles par ses dessins anguleux et une action parfaitement maitrisée. Le découpage très original, joue sur les doubles pages et les exploite au mieux. La toile de fond semble on ne peut plus classique mais il faudra certainement laisser du temps au manhwa pour prendre ses marques.

En attendant, le tome 1 pose les bases, tandis que le suivant laisse place aux conflits politiques et autres relations entre humains et clans. Nous assistons alors à une autre facette qui renvoie de nouveau à Berserk : une escalade de violence dans les combats.

On regrettera peut être le rythme blessure / rétablissement un peu trop rapide après chaque affrontement, qui finalement dessert le tout et décrédibilise les blessures, même critiques, de notre héros complètement amoché. Néanmoins on se prend quand même au jeu, surtout avec la fin du tome 2 qui propose un rebondissement des plus inattendus et un cliffhanger en devenir !

malicious code 01
Malicious Code # 1 de Masahiro Ikeno chez Komikkupar Olivier

Une population décimée, une ville entourée d’un mur de 50m de haut, vais-je vous parler de l’attaque des titans ? Non, de Malicious Code !

En 2034… Hiiro Sasaki prend le bus lorsque celui-ci est attaqué par une fille aux yeux rouges. Quand Hiiro reprend ses esprits, il réalise qu’il se trouve en plein Tôkyô. L’accès à la ville est pourtant interdit depuis dix ans, à la suite d’une contamination fulgurante causée par un virus. Des garçons et des filles aux caractéristiques particulières se retrouvent désormais dans la ville…  Hiiro apprend qu’une redoutable « malveillance » est gravée à l’intérieur de son corps !

Si la trame de l’histoire peut faire penser à un BTOOOM!, les dessins seront plus proches de ceux de l’illustrateur Redjuice (illustrateur membre du groupe de dōjin supercell). L’auteur apporte quand même une particularité à ses dessins : de gros aplats de noir pour les ombrages, qui rajoutent un cachet indéniable.

Ce graphisme très actuel est un point fort de la série, en attendant que l’on puisse statuer sur le scénario, ni bon ou mauvais pour l’instant. Nous avons ici une histoire qui joue sur des principes éculés semblables aux codes des jeux vidéo (compétences qui évoluent, expérience gagnée suite à des combats)  mais qui peut s’avérer payant si l’ensemble reste cohérent et si l’intrigue ne stagne pas.

A première vue, les éditions Komikku font donc une acquisition qui remplit pour l’instant bien son rôle dans leur collection shônen.

Et s’ils échouent ? La MORT ! MOUUUAHAHAHAHAA !

rex-fabula-3-doki
Rex Fabula #3  de Kairi Fujiyama chez Doki-Dokipar Fabien

Série débutée en février, Rex Fabula a déjà terminé sa publication avec son troisième volume publié en juin dernier. Après un volume d’introduction, puis un volume de développement, la conclusion se devait d’être efficace pour une série aussi courte.

Vous aviez du mal à apprécier les personnages secondaires lors des précédents volumes ? C’est toujours le cas ici, et ils restent trop transparents. Autre problème du côté scénaristique, l’histoire. On pouvait craindre une conclusion en demi teinte vu le faible nombre de tomes qui composent la série et c’est bel et bien le cas. D’ailleurs, peut-on réellement parler de fin ? Il s’agit plus d’une fin d’arc scénaristique, lui-même bouclé rapidement tant les événements sont brouillons.

Sur le plan visuel, nous avons affaire à un style relativement classique, mais efficace. Le monde dans lequel nos héros évoluent aurait pu être intéressant à regarder, mais il manque lui aussi d’un approfondissement. Encore une fois, l’auteure est restée dans quelque chose de simple, sans véritable style particulier…

Au final, que faut-il retenir de Rex Fabula ? Son concept de base, intéressant. Néanmoins, vu que ce même concept est très – trop – peu exploité et pas de la meilleure de manière, il est préférable d’oublier cette série…

terras-formars-2-kaze
Terra Formars #2 de Kenichi Tachibana chez Kazé Manga  – par Fabien

Après un premier volume surprenant en tout point, ce second volume de Terra Formars se devait de confirmer cette première bonne impression. Aucun problème à ce niveau là puisque le volume tient toutes ses promesses.

Après l’introduction du premier tome, nous retrouvons notre héros bien décidé à supprimer la menace des cafards humanoïdes. Pour ce faire, nous découvrons tout un tas de nouveaux personnages tous plus intéressants les uns que les autres. Dans ce volume, très peu d’action, mais beaucoup d’explications sans que cela en fasse inintéressant, bien au contraire. De plus, la fin du volume nous promet de nouveaux passages explosifs, à la manière de ce que l’on a pu voir précédemment. De la science-fiction mélangée à un scénario de qualité, voici un cocktail des plus efficaces !

En ce qui concerne l’aspect visuel de la série, la barre est placée très haute, que ce soit au niveau des personnages, des cafards humanoïdes ou encore des décors. Notons aussi certaines scènes plus que violentes – sanglantes et gores – sont dessinées avec une précision sans faille.

Terra Formars est sans aucun doute la série à suivre cette année tant le scénario et le dessin sont de qualité. Le public japonais semble d’ailleurs de cet avis puisque la série a dépassé les trois millions de volumes imprimés avec seulement cinq tomes à son actif. Vivement le prochain volume !

king-s-game-manga-volume-3
King’s Game # 3 de Hitori Renda (dessin) et Nobuaki Kanazawa (scénario) chez Ki-oonPar Nicolas

Digne successeur de Doubt et de Judge, King’s Game est un thriller horrifique du catalogue Ki-oon qui reprend des codes simples : 32 élèves, un maître du jeu, des défis à réaliser en 24h sous peine de mort. King’s Game est un véritable phénomène au Japon, à l’origine publié sur un célèbre portail internet sous forme de roman, puis adapté en manga et en film.

Les deux premiers tomes ont pu paraître assez superficiels, en apparence, mais ils proposent en réalité une succession de défis qui vont crescendo : de plus en plus intellectuels,  bien pensés et stratégiques dès le second tome. La violence devient donc aussi bien physique que psychologique, le lecteur vivant l’intrigue au fur et à mesure que l’angoisse s’installe dans l’esprit des protagonistes.

Dans ce troisième tome le jeu du roi continu, et dévoile une histoire qui devient plus captivante, effaçant ainsi, en partie, les quelques points noirs des premiers chapitres. L’histoire prend une tournure davantage axée sur l’horreur, ce qui n’est pas pour déplaire, bien au contraire. Le dessin reste soigné et très dynamique et les expressions ou réactions des personnages sont de plus en plus réalistes, alors qu’elles étaient parfois plus exagérées auparavant.

Avec une fin pour le moins surprenante (que nous vous laissons découvrir), ce tome présage une suite encore plus intéressante. Comme nous vous le disions au départ : si vous avez aimé Doubt et/ou Judge, vous devriez vous retrouver dans King’s Game !

Paoru.fr : retrouvez les chroniques de l’équipe !

Aout-Septembre : une rentrée bien chargée !

Septembre-Octobre : Les tomes qui se cachent sous les feuilles d’automne…

Noël : des mangas sous le sapin

Hiver : Si t’as froid, lis un manga !

Printemps : Voici venu le teeeemps, des chroniques de printemps ♫

Mangas, plage, soleil, vacances… OH OUI !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Paoru 8438 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines