« Plusieurs courriers de Larrain, qui entretenait une
correspondance suivie avec plusieurs photographes ou amis, sont reproduits dans
le gros livre qui accompagne la rétrospective (éd. Xavier Barral) : [...] Il parle de sa vision de la photographie : une
activité qui tient de la magie, du miracle, de l'inspiration : "Une
bonne photographie vient d'un état de grâce. La grâce vient lorsqu'on est
libéré des conventions, des obligations, de la compétition : être libre comme
un enfant dans ses premières découvertes de la réalité."
À son neveu qui veut apprendre le métier, il donne des conseils de cadrage,
mais recommande surtout :"Il faut aller là où tu le sens... Peu à peu
tu vas rencontrer des choses. Et des images vont te parvenir, comme des
apparitions. Prends-les." »
Sergio Larrain fait l’objet d’une exposition
à Arles, dans le cadre des Rencontres. Le
Monde daté mardi 2 juillet 2013 lui consacre un grand article,
signé Claire Guillot, dont ces notes sont extraites.