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Upside/Down en 5 points

Par Emidreamsup @Emidreamsup

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Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam – si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.

  • Attention, si votre principale raison pour regarder Upside/Down est l’aspect film de science-fiction, passez votre chemin ! Ici le côté science-fiction n’est qu’une excuse pour proposer une romance pas comme les autres. Si seulement ça suffisait à en faire un bon film….
  • Les effets visuels de ces deux mondes à la gravité inversé sont assez impressionnants et offrent une jolie photographie au film. Ce qui en fait probablement les seuls aspects positifs de ces 1h40.
  • Pour le scénario, on repassera, le tout est franchement moyen. Il n’y a aucune surprise. Le tout se focalise sur l’aspect romance pour laisser complètement de côté un pitch de science-fiction qui aurait pu vraiment être intéressant à développer. Ce qui est d’autant plus regrettable quand on constate à quel point le récit est bâclé.
  • On aimerait y croire, s’attacher aux personnages, mais non rien à faire. Le film n’a vraiment pour seul intérêt que de nous "divertir". Le jeu des acteurs (Kirsten Dunst et Jim Sturgess) n’est pas extraordinaire. J’avoue me demander ce qui les a poussé à faire ce film ?
  • Upside/Down avait du potentiel, mais son réalisateur, Juan Solenas, ne s’embarrasse pas avec ça. C’est comme si on donnait à un étudiant toutes les clefs pour obtenir son diplôme avec les félicitations, mais que par fainéantise, il se contentait de l’obtenir de justesse… Un beau gâchis.


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