Luisa Pace, Philippe Rekacewicz et Bénédicte Tratnjek,
lors du 1er Café géographique de Saint-Etienne, 1er février 2013.
"Si de nombreux sujets ont été abordés pendant la journée, François Arnal a proposé aux intervenants de poursuivre le débat dans une salle comble. Les débats entre les intervenants et le public, mais aussi entre les intervenants eux-mêmes ont permis de montrer des divergences d’opinion. Comme l’a énoncé plus tôt dans la journée Philippe Rekacewicz, « on peut tous aller voir une frontière, mais on n’y voit pas la même chose ». François Arnal rappelle que si les avis divergent, c’est parce que la définition même de frontière est ambiguë, et que certains espaces de conflit sont sujets à certaines tensions, autour du tracé, du statut et de la matérialisation des frontières. Tout cela complique la vision extérieure que nous portons sur les frontières. Les notions de limites, de territoires, de conflits mais aussi de gestion, d’échanges et de relations humaines sont à prendre en compte pour (re)penser les frontières et les espaces frontaliers. Cet objet géographique « classique » est au cœur de très nombreuses publications ces dernières années, tant la question est d’une actualité brûlante. C’est pourquoi, pour ce café géo, François Arnal a invité trois intervenants aux parcours différents, qui tous abordent la frontière par ses dimensions spatiales, mais en ont, par leur métier, une approche différente : Philippe Rekacewicz (cartographe au Monde diplomatique, animateur du blog Visions cartographiques), Bénédicte Tratnjek (géographe, IRSEM, animatrice du blog Géographie de la ville en guerre) et Luisa Pace (journaliste, spécialiste de géopolitique). (...)"Lire la suite du compte rendu sur le site des Cafés géographiques -->
Les deux visages de l'espace Schengen
Source : Philippe Rekacewicz, 2012.