Ceux qui ont vu Valse avec Bachir savent combien cette œuvre était attendue (sinon ils peuvent toujours lire les critiques enthousiastes sur ce blog – celle de Broots et la mienne) : en collant les techniques les plus récentes de l’animation sur un script puissant, Folman redorait le blason d’un genre trop souvent cantonné au divertissement juvénile.
Il nous propose cette année un film au moins aussi ambitieux, adapté d’une œuvre moins austère qu’on ne le croit et totalement visionnaire de l’auteur de SF polonais Stanislas Lem (déjà adapté deux fois à l’écran pour son roman Solaris) : le Congrès de futurologie (dont vous pouvez retrouver la critique chez Cachou), livre dystopique et perturbant. Après l’impact de son précédent film, Folman n’a pas eu trop de mal à rassembler un casting impressionnant autour de Robin Wright, et certains ont accepté un tarif inférieur à leur habitude. A signaler qu’une bonne partie du film est donc en images animées, suivant une amélioration de la technique de la rotoscopie – des segments importants ayant été réalisés dans des studios luxembourgeois.
Titre original
The Congress
Mise en scène
Ari Folman
Production
Bridgit Folman Film Gang, Pandora Film, Opus Film & Entre Chien & Loup, distribué en France par ARP Sélection
Date de sortie France
3 juillet 2013
Scénario
Ari Folman d’après l’œuvre de Stanislas Lem
Distribution
Robin Wright, Harvey Keitel, Paul Giamatti & Danny Huston
Durée
120 min
Photo
Michael Englert
Musique
Max Richter
Support
35 mm
Image
Son
VOst & VF 5.1
Synopsis : Robin Wright (que joue Robin Wright), se voit proposer par la Miramount d’être scannée. Son alias pourra ainsi être librement exploité dans tous les films que la major compagnie hollywoodienne décidera de tourner, même les plus commerciaux, ceux qu’elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doit disparaître et reviendra comme invitée d’honneur du Congrès Miramount-Nagasaki dans un monde transformé et aux apparences fantastiques…