Récemment, j’ai fait une razzia de CD sur amazon, parce que ça fait longtemps que ce sont les mêmes voix qui tournent sur mon autoradio et que j’avais envie de sang neuf. J’ai donc jeté mon dévolu sur The 2nd Law, le dernier Muse (Mattheeeeeeeew !!! Pardon, des fois ça m’échappe…), le Cyclo de Zazie (dont je reparlerai plus tard quand j’aurai réussi à me faire une opinion) et… le Born to Die de Lana Del Rey.
Lana Del Rey… Voilà une chanteuse qui soulève bien des passions, qu’on aime ou qu’on déteste, en se basant souvent sur des critères tout sauf musicaux. Laissons donc de côté sa bouche (trop ?) pulpeuse, ses interviews hasardeuses et arrêtons-nous juste sur sa musique.
Comme tout le monde, je connaissais les incontournables Video Games et Born to die, ces deux morceaux oniriques et lancinants, cette voix lascive, cette ambiance hors du temps, qui m’ont donné envie d’en entendre plus. Je ne regrette pas le voyage.
Lana Del Rey : bien plus qu’une chanteuse

Un mélange d’influences vintage et hip-hop

Ce mariage, ajouté au rythme lascif de la plupart des morceaux, donne à Born to Die un côté intemporel qui vient renforcer son onirisme et le sentiment de nostalgie qui parcourt l’album, cristallisé par le morceau Summertime Sadness et son clip résolument pessimiste, mais tellement beau.
Une voix irréelle
En résumé, cet album n’est pas sans rappeler le Back to Black d’Amy Winehouse – qui est un de mes albums préférés – dans l’expression d’une certaine tristesse, d’une féminité sensuelle un peu perverse et des fêlures de la jeunesse. Et je prie pour que Lana reste fidèle à elle-même, avec sa sensibilité à fleur de peau et son regard dédaigneux, n’en déplaise à ses détracteurs.
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