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American Horror Story: Asylum

Publié le 06 juillet 2013 par Haiyken @JALFDM
American Horror Story: Asylum, créé par Ryan Murphy et Brad Falchuk.
American Horror Story: AsylumAussitôt la première saison de American Horror Story, Murder House, terminée, j'ai décidé d'enchainer par la seconde et voir à quel point la série parvenait à offrir quelque chose de tout à fait différent, de qualité équivalente ou supérieure et surtout de tout aussi original.  Ces deux saisons amènent un concept bien particulier, puisque même si les deux histoires n'ont aucun lien, qu'aucun personnage n'est en commun et que la narration est tout à fait différente, une grande partie des acteurs restent les mêmes. Une saison. Une histoire. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. On a ainsi une intrigue bien ficelée qui a une fin et une construction prévue à l'avance. On évite donc de se retrouver avec une série qui se perd en cours de route avec des saisons qui baissent en qualité au fur et à mesure.
American Horror Story: Asylum est donc une nouvelle histoire, bien différente de Murder House et de sa maison hantée. Ici, on se retrouve en 1964 dans un hôpital psychiatrique qui abrite des horreurs inconcevables. La première grosse différence avec Murder House est que la narration principale n'est donc pas contemporaine mais dans le passé, ce qui change pas mal les choses. La partie qui se déroule de nos jours est d'avantage là pour montrer succinctement l'impact qu'ont pu avoir certains évènements sur l'asile. A vrai dire, cela n'a pas vraiment d'importance dans l'histoire tellement ces passages sont rares et que l'intrigue de l'asile est plus intéressante.  Le lieux change mais les personnages aussi donc. On retrouve une partie des acteurs de la saison d'avant dans des rôles tout à fait différents. Le plus amusant est vraiment d'avoir des personnages dont les relations ne sont pas du tout les mêmes les uns avec les autres qu'auparavant. Cela permet une toute nouvelle dynamique et surtout aux acteurs d'explorer de nouvelles voies. Original et intéressant.
  Même si une partie des personnages principaux sont des visages connus, on découvre cependant tout un panel de nouveaux acteurs venant se greffer à l'histoire avec beaucoup d'efficacité. Je pense particulièrement à James Cromwell (que je trouve amusant de voir dans la même série que Frances Conroy après leur duo dans Six Feet Under) qui est vraiment génial et porte avec brio toute une partie de l'intrigue. Joseph Fiennes a un rôle intéressant et c'est peut être la première fois que j’apprécie vraiment cet acteur (la pauvreté de Flashforward n'avait pas aidé à l'époque). La présence d'une petite française est réjouissant et je dois avouer être tombé sous le charme de la ravissante Lizzie Brocheré. Malheureusement je ne regarde pas de séries françaises ni à vrai dire de films si je peux éviter, ce qui fait que je n'ai jamais eut l'occasion de la voir dans d'autres rôles. J'espère cependant qu'elle parviendra à se faire une place outre-atlantique, où ils manquent cruellement de vrais acteurs français (oui, un 'ricain avec un accent merdique ça suffit pas toujours !).
Côté intrigue, c'est un poil moins tordu que Murder House. Asylum préfère jouer sur le malaise que l'on peut ressentir en voyant évoluer tous ces personnages dans cet étrange asile, cette maison de fous où se retrouvent emprisonnés certains sains d'esprit, ayant des mœurs pas vraiment acceptables à l'époque ou tout simplement piégés car incapable de prouver leur innocence. Tout un tas d'histoires personnelles dérangeantes qui gravitent autour d'autres mystères bien plus étonnants.
  Oui car même si j'ai été ravis de voir débarquer les petits hommes verts dans l'histoire, j'ai vraiment été surpris de voir qu'on allait nous parler du Diable en même temps. Quel drôle de mélange, n'est-ce pas ? J'ai trouvé cela assez osé, car il faut pouvoir assumer de parler de religion et de science-fiction avec la même crédibilité. Cependant, c'est vraiment bien fichu, chaque dimension restant à sa place et ne prenant pas non plus trop de place sur l'ensemble.
  En parallèle, c'est une histoire de tueur en série qui s'immisce au milieu de tout ça et qui vient lier la plupart des personnages d'une drôle de façon. J'ai ici retrouvé avec beaucoup de plaisir Zachary Quinto et Evan Peters, ainsi que Sarah Paulson (qui avait un rôle mineur dans Murder House) dans cette étrange affaire (dont on comprend la vérité un peu trop tôt et trop facilement). Mais ce n'est pas vraiment une série à intrigue, on s'en rend assez bien compte à la suite de la première saison. Elle veut d'avantage déranger, bousculer un peu et - peut être pour un public émotif - choquer. J'ai trouvé l'utilisation de Dylan McDermott dans le rôle du fils de Bloody Face une bonne idée, si ce n'est la pauvreté de cette intrigue.
  L'épilogue traine cette saison aussi en longueur, et l'espèce de happy ending me laisse toujours un peu perplexe. Car au final c'est toujours très optimiste, même la mort personnifiée (Frances Conroy splendide !) dégage une douceur accueillante, enlevant toute notion d'effroi, bien au contraire. Drôle de résolution donc, en accord avec celle de Murder House mais tout de même un peu frustrante.
Globalement, j'ai pris pas mal de plaisir à regarder cette deuxième saison de American Horror Story, principalement grâce au changement d'histoire et à la réutilisation des acteurs. Un procédé qui me plait énormément, surtout avec la qualité qui en ressort. Qualité car c'est une fois de plus une histoire bien ficelée, peut être un peu longue, mais qui mêlé toute une flanquée d'histoires plus ou moins importantes, explorant des thématiques qu'on ne penserait pas pouvoir s'accorder comme les enlèvements aliens, le Diable, Anne Frank et un tueur en série terrifiant. Un sacré mélange qui au final offre une saison, visuellement bluffante, mais surtout fascinante.
  Je suis curieux de savoir ce qui sera fait lors de la prochaine saison, de quelle façon seront réutilisés les acteurs et surtout, si cette fois la série parviendra à me donner quelques frissons. Car c'est pas tout, mais je l'attend toujours, ma dose d'effroi !
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