De nouveaux espaces de travail s’adaptent à l’économie du partage

De nouvelles façons de travailler émergent

 Le coworking se développe de plus en plus et attirent de nouveaux adeptes chaque semaine, attirés par la flexibilité, la convivialité et surtout les opportunités, qu’offrent ces nouvelles formes de collaboration basées sur le partage et l’ouverture. On tente de résister en se rapprochant, en partageant…Face à la montée du chômage et de la raréfaction des offres d’emploi, on crée sa propre entreprise, on s’adapte ensemble pour répondre au mieux aux nouvelles exigences du marché, tant à ces nouvelles contraintes qu’à ces opportunités. On crée parfois un métier (comme moi peut-être, devenu consultant  en stratégie de campagne de crowdfunding) ou l’on aborde de manière différente des métiers existants.

Face aussi à la crise d’identité que traverse le capitalisme, on crée des liens, on se rassemble pour créer sa propre identité et défendre des valeurs communes comme peut le faire les coopératives d’emploi (Clara) ou encore des espaces comme la Mutinerie.Il n’est pas question d’analyser ici cette vague, ce phénomène, d’ailleurs s’agit-il d’ailleurs vraiment d’une nouveauté…Internet joue juste son rôle de passerelle et le web 2.0 de démultiplicateur et de résonance accrue pour ce type d’initiative.

Face à la montée en puissance de cette économie collaborative, l’espace de travail doit s’adapter, grâce à l’immobilier d’entreprise réinventé et adapté aux nouvelles exigences de ces acteurs, de nouveaux lieux favorisant l’intelligence collective émergent.

Les tiers lieux  caractérisent l »émergence de ce nouveau paradigme, où l’on voit apparaître plus d’espaces de vies, de loisirs et de partage, que de travail. Lieu créatif par définition, il redéfinit le travail non plus comme une aliénation mais comme une possible source d’épanouissement personnel.

Le tiers-lieu prend l’exact contrepied des règles qui ont présidé à la structuration de la société, de l’économie, de l’espace, c’est-à-dire les règles de la spécialisation exclusive. La dynamique du monde industriel puise sa force dans la concentration sur un segment donné. Tous les aspects de la vie en société sont ainsi catégorisés. Dans un tel univers, la cohérence se construit au niveau du pouvoir central. Le tiers-lieu est, par nature, « entre deux » (entre espace personnel et espace ouvert, domicile et travail, convivialité et concentration, etc.)

Extrait de l’article de Zone mutantes du 8 février 2012